HlSTOIRE
DE
1jHAB1TAT1oN.
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prSte:, s7adressant aux jeunes chevaliers : sc N7Etessvous
p0int Hugues et Gcs5rard de FavernayP 0ui, v rcEpondit
Gerard, et aussit6t l7homme d7armes eperonnant sa monturc
se pr6cipita sur lui, la lance baisscEe.
Gerard se detourna, mais cependant le fer lui traversa
l7cEpaule, et le mall1eureux jeune l1omme roula sanglant sur
le gaZon. Llecuyer de Hugues, des qu,il avait aper9u les heaus
mes briller ä travers les arbres, s7cEtait empresse de remettre
entre les mains de son maitre une lourde epcEe.
Epergos, qui n7cHtait pas l0in, voyant l7agression deloyale
du cavalier arme dont le cheval lance f0urnissait sa course,
se jetant de c6tä, coupa les jarrets de la bäte, qui s7abattir
sur le coup.
L7l1omme d7armes se releva cependant et tirant son cEpcHe,
s7avanc;a ä pied vers Hugues, qui, de son c6te., plein de cos
lere de voir son frere ainsi frappcE traitreusement, se precis
pitait sur le felon.
Les ecuyers et les gens de llabbcE se levaient, prenaient les
armes et se pla9aienr devant le second cheva1ier qui, la lance
au poing, restait immobile ä la lisiere du bois.
L7inconnu, c0uvert du haubert de mailles et le heaume
en täte, saisissant son Spec des deux mains, aurait infaillis
blement fendu le cräne d7Hugues jusqu7aux dents, si ;:eluis
ci, qui n7etait vStu que d7une cotte legere, n7ek1t esquive le
Hugues revint al0rs vers s0n frZ:re qui avait perdu
sens et que l7abbö et Doxi cherchaient ä ranimer. a Oh IY
les
dir