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HI8T0lRE
L7HAB1TAT1oN.
Oe clcElicieux palais, Moafa leurs ayant fait d0nner deux chams
bres dcsEpendantes des bät1ments extärieurs.
Leut höre semblait prendre de plus en plus d7int6käk H
leurs entretiens.
Il leur expliqua comment ces demeures etaient elevcHes
par des 0uvriers siciliens, sur les indications d7architectcs
instruits en Egypte; que la pierre erexit ab0ndante dans le
pays, et que ces 0uvriers ayant l7habitude de l,employer,
ces demeures ötaient construite5 avec cette matiE:re ä. l7extcEs
rjeur, tandis qu7on reservait le mode de bätir des Orientaux,
c7estsäsdire le bl0cage et les enduits, pour ces interieurs res
vetus de peintures, de mosaIques et de marbre.
L7architecte du palais, qu7Epergos eut l7occasion de voir.,
lui demontra que ses procedes de traces derivaient tous de for:
1nules geometriques tresisimples, et que ces voc1tes, sic0ms
pliquees en apparence, des reduits de la grande salle, etaient
tracees ä l7aide de metl1odes faciles ä saisir et ä appliquer.
Epergos se souvint que dans Pantique Egypte, il avait vu
ainsi des arcl1itectes tracer leurs plans et les moindres des
tails de l7arcl1itecture ä 17aide de formules geometriques et
.se demanda Si ces traditions n7avaient pas ete conservees
dans les ecoles d7Alexandrie pour Stre employees. bien qu7E1
un art trE:ssdiiTerent, par les architectes musulmans qui, des
puis 0mar, avaient du s7instruire au Caire et sur le bas Nil.
Il constata ega1ement certains rapports de plans entre cette des
meure et les palais de l,Asie et de la Persc de 1,ep0que an.
tique, et tout cela lui d0nna fort It reHechir.