HlSTOIRE
DE
I,7HAB1TAT1oN.
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pers0nnes qui entrent ou qui sortent, l7autre qui seist d7antis
chambre aux pieces dans lesquel1es le maitre re90it les cEtrans
gers. En regard, deux salles sont destincHes an logement des
familiers. Au centre est une vaste salle, ouverte sur le del10rs,
v0c1tee, avec quatre enfoncements. Dans celui du milieu est
disp0säe une f0ntaine de marbre, laissant couler une nappe
d7eau qui se räpand dans un canal Central c0up6 de petits
bassins carräs.
Dans les deux enfoncements latäraux sont des divans et
deux portes qui communiquent avec les pieces latera1es. Le
Service peut se taire par le couloir posterieur, entre ces deux
parties du palais. Deux beaux escaliers montent au premier
etage,l qui nloccupe que les deux extremite8 du bätiment; car
la voc1te de la salle centrale s7eleve jusque sous le Sol du
deuxieme etage. Ce premjer csEtage est occupe par les femmes.
Le deuxieme etage prösente la m8me distribution que le reZs
descl1aussee, si ce n7est que la grande salle centrale s7ouvre
par ses deux bouts, surla campagne. C7est lä que demeure le
maItre. Ausdessus sont encore quelques petites chambres
pour les serviteurs, puis une terrasse dlo1T1 la vue est admirable.
De ce point eleve, la ville, avec ses m0numents crenelcsEs,
avec les minarets de ses m0squees couverts de mosaTques ä
fonds dlor, se detache sur l7azur de la mer. A gauche.,
s7csEleve la montagne abrupte,qui forme pr0montoire et dont
s les roches d7un blanc safrane semblent ämerger d7un jardin
d7oliviers, de palmiers, de Hguiers.
A llopposite de la mer, s7ouvre le iond de la vallee, c0us
vert de la riche verdure des orangers et des citronniers et
terrninee par une couronne de Sommers decl1ires. De diss
tance en distance, de hautes piles de mac;onneries indiquent
le parcours des sources repandues dans toutes les habitas
tions et amenäes jusqu7au fafte des öditices an moyen de ces
syphons de maq0nnerje habilement espaccHs pour maintenir
lleau ä un niveau eleve.