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HlsT0lRE
DE
L7HA81TAT1oN.
conduit, nonsseulement tu 0beis aux ordres du prince, mais
tu les provoques; c7est mal. L,jnquietude de Satan te dos
minel Allonsl mon b0n D0xi, ne te fäcl1e pas. Si je suis
v0ue ä Satan, qui d7ailleurs ne m7a jamais fait lll10nneur de
me manifester ses intentions, tu sais qu7il en est ainsi depuis
longtemps; que pr6tendsstuP Toi tu es ne pour arrSter la
machine terrestre, mo.i, pour l7aider dans sa marcl1e; ä quoi
bon discuterP Au revoir; je m7en vais a BagdadI i;
Plus tard, Epergos avait assiste a l7invasion des Nors
mands sur le Sol des Francs; il avait revu de pries ces l10ms
mes rudes, cauteleux, rapaces et avides, sans foi; il avait
retrouv6 en eux ces Scandinaves doues d7une Energie puiss
sante et tenace, et Ä D0xi, qui se lamentait al0rs sur Fing
cendie des couvents, sur le pillage des villes, il rcEpondait Z
te Mais, a1ni Doxi, de quoi donc te plainsstuP N7estsce pas
un dcrnier Flor de ce Heuve de barbares suscite par la Pros
vidence qui envahit le Sol cultivcE de nouveau par nousP Vos
couvents ätaient trop riches. Noussavions trop profits des
enseignements que voulait röpandre le grand empereur
Karle sur l70ccident. Tu le blämais alors, cet empereur, de
m7envoyer en Orient cl1ercher les debris des civilisations ans
tiques et de l7ecole d7Alexandrie. Probablement avaisstu
raison, puisque v0ilä des hommes primitifs qui viennent
bouleverser notre ouvrage, avec la permission de Dieu,
sans aucun d0ute. 0bserve comme ton entendement a par.
fois.des lacunes, mon vieux camarade. Tu dis aujourd7hui
que ces Normands sont vomis par l7enfer, parce qu7ils te
chassent de ton couvent et dcs5truisent ce que nous avions pu
faire, disaisstu, sur llinstigati0n de satanl D;
Quand la discussion entre les deux compagnons prenait ce
tout, Doxi ne manquait jamais d7accabler Epergos dlinjures
et celuisci quittait la partie, sitHotant sur l70ngle de son pouce.
Etablis deHnitivement sur le Sol des Francs,ces N ormands
s7cEtaient montres dlautres hommes.