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HlsTOIRE
DE
L7HAB1TAT1oN.
isoles, independants et ne reconnaissant d7abord d7autre
autorite que celle des chefs qu7ils s7etaient choisis.
Les anciennes 2JilZcE romaines convenaient ä ce genre
d,existence, aussi furentselles occupcEes, et ces barbares s7ems
parerent du Sol qui les entourait, en cl1erchant ä accroftre
leur part, au detriment des voi5ins plus faibles.
II advint ainsi que quelquessuns d7entre eux acquirent
une prepondärance marquee, et s7erigerent en petits souves
rains guerroyant pour leur compte avec leurs leudes, leurs
fideles et les colons ou cultivateurs du Sol qu7ils s7etaient
appropries. Cependant l7unite gall0sromaine etait assez
compacte pour que les nouveaux possesseurs du Sol fuss
sent 0bliges de compter avec elle. Ce morcellement etait ans
tipathique ä la nation, et, les plus habiles parmi les chefs
francs, s7appuyant sur ces traditions, finirent par se faire
proclamer rois par leurs pairs. Si, an point de vue p0litis
que, la Gaule pur ainsi ressaisir une, partie de l7organisation
romaine, les chefs qui la gouvernaient ne changerent pas
leurs habitudes, et vecurent presque t0ujours en dehors des
grands centres de population. Le pouvoir, que s7etaient
ainsi arrogcE ces premier8 rois, etait sans cesse contest6, et ne
se transmettait que difHcilement.
Dagobert sur, le premier, vers 630, en s7appuyant sur la
Classe des hommes libres et sur le peuple attache aux sous
venirs de l7epoque prospere de l7empire, attaquer et vains
cre les grands leudes, et pur se considerer comme souves
rain.
C7est ä cette epoque qu1Eperg0s et Doxi ab0rdzksenk sur
le territ0ire des Francs. Doxi avait eu le temps d70uh1jek 3a
haine contre le christianisme. Les traditions mythiques
äryennes, dont les Scandinaves n7avaient conservcE qu7un
dc5bris grossier, lui semblaient ne plus pouvoir fournjr une
carriere durable.
autre c6tä,
D,
un
qui rögnait dans les GauIes
la c0nfusion