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ceci, c7est l7absence de rais0nnement; on croirait rSver.
Quelle est donc l7existence de ces l1ommes puissants parmi
les Nahuas ou les T0ltE:ques qui vivent dans des cellules,
toutes exactement pareilles, comme le seraient des loges fais
tes pour des animauxP Er cependant, ces he bitudes qui Seins
blent primitives, s7entourent dJun luxe pr0digieux ä l,extes
rieur, luxe qui est purement dec0ratif et ne repond ä aucun
bes0in. N0us n7av0ns rien vu de pareil sur la surface de la
terre. D: D0xi etait s0mbre et ne rep0ndait pas. Il se des
mandait Si ces h0mmes seraient en eta1 de c0mprendre et
dlaccepter la loi du B0uddha, car il etait enc0re penetre de
.la ferveur ap0st0lique qui lui avait Si peu rcEussi dans le
Katl1aT.
D0xi essaya d0nc de precher le peuple; mais les cl1efseet
les prStres Nahuas Hrent sav0ir ä son compagnon que s7il
continuait ainsi, ils se verraient dans la necessite de lui arras
eher le coeur de la poitrine pour en faire hommage ä Tol1iI,
et Doxi se le tint pour dir.
Tous deux Hrent al0rs une p0inte vers l7ouest, sur les
b0rds du PaciHque. Lä ils trouverent des populations dous
ces, plus blanches de peaulque ne sont les Nahuas, s0umis
ses au gouvernement des pretres, mais qui, dlailleurs,
paraissaient etre un rameau plus pur de la meine race.
Dans cette c0ntree, comme dans la presqu7ile Yucatheque,
il existait une Classe inferieure, brune de peau, petite, ro.
buste et soumise ä tous les travaux.
Les habitaIions ordinaires de la contree c0nsistaient en
une enceinte de murs construits en pierres secl1es, irregus
liercs, couverte par des troncs d7arbres poses jointifs h0riss
Zonta1ement, et sur lesquels etait agglutinee une epaisse
couche de terre melee de cailloux et enduite avec s0in
Ci5gure 88J.
Les portes et fenetres de ces demeures etaient comp0sees
de deux morceaux de pierre, räunis au Sommer; l7interieur,