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cages de mac;onnerie. Aussi voissje bien, dir Epergos,
que toutes ces pierres de dimensions ä peu pries pareillcs,
ne se liaisonnent point entre elles et sont poscEes ä c6te les
unes des autres, ou les unes sur les autres sans croiser les
joints. ces parements sont maintenus par le mortier du
blocage. Mais, ditessmoi, Nimak, ne vous semblestsil pas
que ce bätiment principal f1gure une structure de charpente,
bien qu7il so1t fait de pierreP Dans les temps cEl0ignes, on
faisait ainsi, en eFfet, des constructions composees de bois
empiles et formant encorbellement; c7est pourqu0i on a cons
servä cette apparence. Mais ei quoi bon, puisqu7on cl1ans
geait la matierePs Parce qu7on a vu ainsi des constructions
antiques et que l7on veut en conserver le souvenir. Er
pourquoi ne construitson plus en bois quand on fait des pas
lais et des templesP Parce que le feu a autrefois detruit
beaucoup de ces constructions:, puis, qu9e1les logent des
s3rpents, des fourmis et toutes sortes de bStes malfaisantes.
Il n,y a plus que le peuple qui emploie du bois dans ses
maisons, encore astsil le soin de l7enduire de terre. v
En regagnant leur logis, Epergos dir ä son compagnon :
it Ne te semblestsil pas, Doxi, que ces peuplades sont pass
Sees de l,enfance Ä la vieillesse sans transirion. Pourss
quoiP Parce que ces ediHces que nous venons de visiter
sont, comme dispositi0ns, tressvoisins d7un 6tat primitif et
presentent dans leur structure et leur dcEc0ration les symps
t6mes de la decadence.
ei Cette scu1pture monstrueuse, monotone dans sa profus
sion, reproduisant des formes qui n7appartiennent pas an
mode de c0nStruction ad0pte, accuse un art corrompu avant
son developpement.
is cela ne se peut expliquerque par la tyrannie d7une caste
supärieure sur une population d7artisans et d7artistes avans
ces dejä dans la pratique des arts, mais qui obeissent ä des
fantaisies aveug1es., irreHechies. Ce qui me choque en tout
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