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soubassement, une large frise formee de meandres et de
treillis alternes. Chaque pierre, portant sa sculpture, avait
ete posee comme les pieces d7un cEchiquier. Quelquessunes
de ces pierres d7entourage des dessus de portes etaient des
l1ieroglyphes dont N imak donna llexplication aux deux
compagnons.
A chacun des angles des corps de logis, etaient sculptees,
les unes ausdessus des autres, trois enormes t6tes monss
trueuses.
Epergos, qui se souvenait des oeuvres de l7Egypte, de la
Grece et de l7Inde, regardait tout cela avec plus d7et0nnes
ment que d7admiration.
Quant a Doxi, qui n7avait guere goc4te les hist0ires cons
tcsEes par Nimak, il trouvait ä tout cela un grand air de
puissance, de majeste, d7ordre et de regularitä qui le seduis
sait. Il kaut aj0uter que toutes ces sculptures etaient rel1auss
Sees de peintures, ce qui, ä distance, donnait a cette dec0ras
tion llapparence de tapis de la plus grande ricl1esse. A
l7interieur, les meubles, faits de bois, csEtaient egalement cous
verts de ces sculptures etranges et de colorations rel1aussees
d7or et d7argent. Ce m0bilier se composait de lits ou bancs
tresslarges avec quantite de petites tables, escabeaux et vases
de terre cuite tressornäs, peints et dores.
Les pieces occupees par le maitre et sa famille ne diffes
raient des autres que par une plus grande ricl1esse et pros
fusion de ces meubles et par les Stoffes dont ils etaientsres
couverts, lesquelles etaient fineme11t tissees de laine, d7csEcorces
d7arbres ou de fIl d7aloes, tandis qulailleurs des nattes rems
plac;aient ces etokfes.
Ce qui frappa surtout Epergos, c7etait l7absence d7une
salle plus vaste que les autres. ei 0iT1 se reunitson.7 demandas
tsil ä Nimak. ChumucilsCl1unil, le maitre de ceans, res
pondit Nimak, comme tous les grands parmi les Nahuas,
lorsqulil veut rcEunir un grand nombre de personnes, et