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DE
1JH,u31TATI0N.
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Les voyageurs suivirent l0ngtemps la chafne de l7Himas
laya, puis, ayant traverse le Brahmapoutra, passärent les
montagnes de Mien, occup6es par des tribus sauvages. De
la ils descendirent dans les contrees visitäes jadis par eux
et habitees par des hommes de race jaune. Lä ils consras
terent que les perfecti0nnements cHtaient extrEmement lents.
sur le b0rd des rivieres, on construisait toujours avec des
bamb0us et les demeures ne diFferaient guere, comme strucs
ture, de celles du gros Fau. Cependant Pakt de la cl1arpens
terie s7etait developpcE et, en s7avanc;ant vers le nordsest, ils
trouverent des populations adonnees aux arts, meins elois
gnees des perfectionnements qu7amene une 10ngue pras
tique, que celles du Sud. Habituellement, cependant, les
maisons de ces populations etaient construites tresslegeres
ment et simplement. Le bois, fourni abondamment par ces
contrees, etait presque exclusivement employe, avec la
brique crue ou cuite. Beaucoup de ces maisons ne consiss
taient qulen un espace couvert et ferme de parois de bois
dans lequel, suivant le besoin, on etablissait des clois0ns
f0rmees de nattes. Les habitarions des personnages riches
se composaient dlune s6rie de pavillons plus ou moins raps
procl1es ou espaces, ne contenant chacun qu7une ou deux
pieces, iso1es ou mis entre eux en communication par de
legeres galeries de bois. Ainsi ces demeures, lorsqu7elles
etaient vastes, ressemblaient ä un village entremSlö de jars
dins plantes et cu1tives avec soin. Il etait rare que le Als d7un
homme riche detruisft la maison de son pere pour la res
construire ä neuf. Si elle tombait de vetuste, il se c0ntens
tait d7elever, ä c6te des anciennes constructions, de nous
veaux pavillons dikkörant tresspeu, d7ailleurs, de ceux qu.il
abandonnair ä la rui.1e. Ces maisons ne se comp0sajent que
d,un rezsdescl1aussee, convert par des combles tresssaillants,
et artistement travailles.
Dans ce pays, plus que dans tout autre, les traditions
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