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0RlENT. 
En quittant BcsEnarE::s, n0s deux c0mpagnons remonterent 
le Gange; ils arriverent dans des contrees montagneuses 
d7une beaute surprenante, car il semblait que les agres 
ments de tous les climats de la terre fussent reunis sur ce 
territoire. Tant6t, dans des vallees larges, on voyait croitre 
les veEgcHtaux des pays cl1auds, puis, ä quelques heures de 
marche, on tr0uvait des forets de sapin et de meleze sur 
les rampes des rnontagnes, des gorges sauvages et des soms 
mets couverts de neiges eternelles. Des edifices änormes., 
tailles dans le r0c en llhonneur du Bouddl1a., attestalent la 
foi des populations., et, ä c6te de ces efforts prcZdigieux de 
l7industrie l1umaine, de miserables cabanes de bois et de 
r0seaux. Epergos tenait ä se retr0uver sur le haut Indus 
afin de voir Si cet antique berceau des Aryas, d70c1 tant de 
peuples ötaient sortis, conservait sa simplicite primitive ou 
slil s7etait transformö. Les deux c0mpagn0ns arriverenr dans 
la vallee de Kachmir, qu7jls avaient descendue bien des sies 
cles auparavanr. A.peine s7ils purem signaler quelques difs 
ferences dans les usages des habitants de ces hautes c0ns