HlsTOIRE
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l,abus et la saticEteP PourquoiP Quelle est la causeP Estsce
parte que les Aryas etablis sur le Sol de la Grece se sont
meles ä une certaine race d7hommes, tandis que ceux etas
blis ici en ont trouve une autre dcEjä puissanteP Les pros
duits de l7intelligence humaine doiventsils cZtre dosäs en
raison des aptitudes particulieres ä cl1aque race et de leurs
mcElangesP Plus je vois, et plus ces problemes me semblent
conäp1iquäs et d7une solution diff1cile. Er, dans la suite des
temps, si tous ces peuples, qui se connaissent ä peine, en
viennent ä ätablir entre eux des relations frequentes et ins
times, que resulterastsil du mcsElange de ces traditi0ns, de
ces i.1Huences diversesP serasce mieux, serasce pireP seras
ce la dcEcadence irrämädjable, ou l7apogee des productions
de l7intelligence humaineP di
Epergos aurait longtemps enc0re continue son monos
logue, si Kalanta et Doxi n7cEtaient entres dans la grande
salle. Leur conversation devait avoir laisse dans 1eur esprir
une profonde impression, car ni l7un ni 17autre ne paraiss
saient avoir c0nscience de la beaute du lieu ou ils se trous
vaient. Le so1eil, pries de l7horizon, dardait ses derniers
ray0ns horizontalement, ä rravers les grandes ouverrures
hautes de la sa1le, et ausdessus de la poussiere lumineuse, le
plafond paraissait se perdre, tout etincelant d7or, ä des haus
teurs prodigieuses. Des clairs vifs slartacbaier1t ä toures les
saillies et le pavcZ semblait un miroir qui reHerait le melange
des couleurs dont les murs etaient couverrs.
Epergos s,avanqa vers son höre ekle saluant jusqu7ä rerre :
sc PermetS, seigneur, ä l7humble secr6taire du sage Doxi
de prier son mairre de considerer un insranr la splendeur du
lieu ou il se rrouve. D Doxi paraissanr sorrir d7un räve 1eva
les yeux : sc En eFket, dirsil, cela est d7une grande beautö;
mais qu7estsce donc aupräs de la trip1e scienceP Allons,
se dir Epergos, il est dcEcidement f0u, ou prätend rendre
notre höre plus f0u qu9il n7esr dejä. v