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pendant la plupart de ces l1abitations., plus ou moins vastes,
mais toutes conc;ues sur le mäme plan, etaient l1abitees par
des Grecs. Au cenrre du bourg etait une basilique cl1rcZtiennc,
car le pays cHrait chrätien depuis plus d7un siecle; et non
loin de l7eglise, un couvent de moines possedant aussi sa
chapelle. FJpergos döSira visiter cet etablissement et son
höre voulut l7accompagner. Quant ä Doxi, plus sombre que
jamais, prcEtextant la fatigue, il de1neura dans la maison.
L7idcEe de se trouver en pays chrätien, lui etait insuppors
table.... Mais ou se refugierP Le monde semblait se transs
former, ou plut6t, pour lui, se jeter dans un inconnu p1ein
de pcErils et de ruines.
Le couvenr ne differait guere solt comme plan, soit comme
aspect, des grandes maisons de la ville, Si ce nsest que le
premier etage erexit divisä en cellules, qu7une chapelle rems
plaqait la grande salle et que les cours etaient plus vastes.
Ces moines recevaient les v0yagcurs trop pauvres pour
payer leur gite et leur nourriture. Ils avaient fait bätir äcet
ekfetsun logis Special, er vivaient des dons que leur faisaient
les riches habitants de la contree ou mäme les caravanes,
lorsqu7elles revenaient satisfaites des produits de leur nes
g0ce.
Epergos, accompagne de s0n höre, pur c0nstater l7affabis
like et le degre d7instructi0n de ces habitants, entoures de
dcEserts et vivant sur une terre Si ingrate. Bien que ces des
meures fussent tresssimples, elles c5taient commodes, et.le
luxe, dans les plus riches d7entre elles, ne c0nsistait qulen
des 6tolTes admirablement tissees et en ustensiles d7un
cl1armant travail qu7apportaient les caravanes venant de la
Ferse. L1esclavage se maintenait parmi ces p0pulations en
d6pit de la loi cl1rcEtienne, mais il faut dire qu7il c0nsistait
plut6t en une domesticitcE imposee sans rigueurs, et que ces
esc1aves faisaient partie de Ia famille. La seule distracti0n
extärieure que pouvaient se permettre les habitants de ces