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HlsT0lRE
DE
IJHABITAT1oN.
tant admire, il ne restait plus trace. Les Grecs tenaient le
de, mais ä erste d7eux, slelevaient des sectes religieuses er
pl1ilosophiques innombrables. Tour ätait mis en discussion
et ce peuple lui parut frappe de vertige. Epergos se plut II
Alexandrie, et, quand Doxi manifesta l7intention de ret0urs
ner en Asie, il eut grandlpeine Ä se clöcider a l7acc0mpagner.
Toutefois les desappointements de son compagnon l7amus
saient et il ne voulut pas le laisser seul. Tons deux prirent
la route de Babylone et, pendant le chemin, D0xi avait tout
le temps de discourir sur la chute procl1aine des s0cietes ocs
cidentales et sur llavenir majestueux reservä aux peuples qui
savaient conserver les principes d7autorite, de respect pour
les traditions et qui ne passaient pas leur temps ä entretenir
des discussions oiseuses ä propos de tout. ei Mais, repondajt
Epergos, je crois me souvenir que, pendant que nous ätions
cl1ez les Ninivites, Ei l7epoque de leur splendeur, tu m7accus
sais de pousser ces gensslä vers l7application de cl1oses nous
velles alors. Tu dois te rappeler une Visite que nous fimes
au palais d7un roi. II s7agissait de voGtes et tu nlavais pas
de peine ä me dem0ntrer qu7en elevant ces gigantesques
constructions, au prix de la vie de milliers dlhumains, des
tait abuser du pouv0ir dcEvolu ä quelques hommes sur leurs
semblables. Je n7appr0uvais pas plus ces ch0ses alors
que je ne les appro.uve aujourdJhui; mais en face du dcHbors
dement des idees nouvelles en 0ccident, de l7esprit de vers
tige qui semble s7ätre empare de ces peuples et des calamis
täs qui en sont la c0nsequence, je trouve que le principe
inconteste de l7autorite, que le respect absolu de la tradis
tion, sont encore prefärables ä cet amour du changement
qui s7est empare du monde occidental, et dont ces Grecs des
testables 0nt Este les premiers fauteurs. Alors ton admis
ration actuelle pour ces Asiatiques est relativeP Certes, de
deux maux, on choisit le moindre. soit; te souviensstu
aussi que tu me demandais un soir, pendant que je regardais,