2Z4
HlsT0lRE
DE
1JHAI3ITAT1oN.
de gens sans aveu, qui Ä certains jours, se repandaient aux
alentours du Forum ou dans le ChampsdesMars pour faire
quelque mauvais coup. v
Les trois amis slen allerent dont: visiter ces voies qui en.
tourent le tl1eätre de Pomp6e et que les ediles, malgre leurs
soins, avaient grand peine ä maintenir ä peu pries en etat
de viabilitcE. sur quelques points, les marchandises, acs
cumulees le long des boutiques, barraient presque la rue.
Ailleurs, des chariots ne pouvaient passer, et alors c7etait
des disputes sans treve. Puis des marchands ambulants criant
ätuestäte, qui portaient du p0isson ou des fruits. La plus
part de ces maisons, c0nstruites en bois et en brique, surss
plombaient sur la voie publique et auraient embrasse leurs
voisines d7en face sans les etr6sillons de cl1arpente qui les
maintenaient debout.
D0xi s0upirait en songeant aux rues des villes d7FJgypte,
dont les mais0ns basses, n7ayant la plupart qu7un rezsdes
cl1aL1ssee, ferrnees sur le dehors, entremSlees de cours et de
petits jardins, avaient une apparence dl0rdre et de calme qui
c0ntrastait singulierement avec le brouhaha et0urdissant de
cette fourmiliäre humaine. FIpergos se s0uvenait des rues
d7Athc3::nes, eHtroites aussi et remplies de m0nde, mais bors
dees de maisons petites, pr0pres, toujours brillantes de vives
couleurs au soleil et dlun aspect si gai, meine dans les quars
tiers les plus pauvres.
Er quelle dilference entre ces deux p0pulati0Hs, Anmut
les lazzi de la populace atl1änienne, touj0urs plaisants, im.
prcs5vus, ces saillies des paysans venant vendre leurs legumcs
et leurs p0ules; autant la brutalitcE de cette populace ros
maine le choquait. Il c0mprenait ä peine ce que disaient
tous ces gens ä llair soucieux qui se coud0yaient, car ils
nasses, les tr0is amis entrerent dans une taverne situee ä