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depasser les 1imites qu,il c0nsid6rait c0mme d6Hnitives.
Pendant la päri0de räpublicaine, Rome n7avait eu guere
le loisir de songer aux, arts et ä ce qu7ils pr0curent de j0uiss
sances et de biens8tre. Cependant, apräs la guerre sociale, le
goc1t des arts se,räpandit parmi les cit0yens de la cite trioms
pl1ante. Les vil1es samnites, ätrusques, lucaniennes qui rens
fermaient tant de monuments prcEcieux, detruites par sylla,
fournirent un butin jmmense, dont la valeur et l7importance
exercerent une notable iniluence sur les m0eurs r0maines.
Les richesses de la Grece vinrent enc0re d0nner aux ders
nieres annees de la Räpublique r0maine le g0üt des arts, et
il n7cEtait pas de n0table citoyen ä R0me, apres les guerres
de sylla, qui ne für Verse dans la 1angue grecque et qui ne
v0ulüt p0ssäder des 0euvres c17artistes athöniens dans sa
mais0n.
sei1lait de pr0voquer le goc1r naissant pour les choses dlart,
qui se manifestait au sein de l7aristocratie romaine, sachant
bien que llhabitude du luxe est un des m0yens les plus fav0s
rables ä l7asservissement des classes superieures. Aussi, bien
qu7il vöck1t simplement et qulil ne cessät d7habiter une des
meure modeste, v0yaitsil d7un 0eil favorable ceux d7entre les
patriciens qui afkectaient dans leurs habitations un luxe juss
qu7a1ors inconnu, qui s7entouraient d7arristes, de poetes et
de t0us les rafIinements empruntäs aux peuples etrangers.
Celui qui se fait bätir un palais et qui llenrichit d70bjets diart
d7une haute valeur n,est pas un c0nspirateur. Ahn de pr0s
V0quer le mouvement, llempereur faisait rebätir les temples,
les edif1ces publies, sur des plans plus vastes et ä l7aide de
materiaux precieux. Cet exemple etait suivi par tous ceux qui
tenaient ä jouir des faveurs du prince, car ils savaient que
c7etait le meilleur moyen de lui faire sa cour.
Nonsseulement la ville de Rome changeait d7aspect et se