XVIII
LEs
ROMA1NS.
Au 1endemain des guerres civiIes, Rome, sous Ia main
tions s0mptueuses, inconnu Ä la Republique, se repandait
dans t0utes les classes de citoyens, et il n7etait pas d7avocat
0usde negociant qui ne p0sscZdät un logis plus el6gant et
plus vaste que n7etaient les demeures des patriciens du temps
des scipions.
Auence des arts appartenant aux peuples d701T1 elle s0rtait, et
que, successivement, eile avait c0nquis ou ch0isis c0mme
allicEs. s0n architecture, etrusque ä l7origine, s7cEtait peu ä
peu enrichie des emprunts faits ä la grande Grece, ä la sis
eile, ä l7Attique et a l7Asie Mineure; aussi c0mp0saitse1le,
au commencement de liere impäria1e, un melange de ces
arts diifcZrents dans 1eurs principes et leur forme. Auguste,
esprit modcErä, pensait que Rome devait se contenter des
conquEtes faites sous la Repub1ique, en g0uvernant les pros
vinces par une sage administrati0n; et, de tous ces matöriaux
rcEunis, fonder un empire inattaquab1e sans plus songer ä
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