H1sT0lRE
DE
1JHA13tTAT10N.
tempsP Pourquoi cette question, etrangerP T7aissje des
mande dloü tu venais, ou tu allaisP Les Aryas ont t0ujours
habite cette m0ntagne; mon pE:re et le pere de mon pere
demeuraient dans cette mais0n, qui est ä nous ainsi que les
päturages voisins. Mais que tlimporteP Pardonne; mais
mon compagn0n er moi ne sav0ns rien de ces choses. Nous
ign0rions que ces hauts plateaux fussent habitcs5s par des
Aryas. Nous n7avi0ns vu sur la terre que des Stres infes
rieurs ä t0i, vivant, c0mme des animaux, de cl1air crue et
cl7herbes sauvages, ne sachant se construire des abris, nus
et s0rdides. Oui, les Dasyus, replique le maitre, race
maudite. Indra les chassera de la terre qu7ils s0uillenr de
leur presence et qui appartient aux Aryasl pp
A ces derniers mots, Doxi ebaucha un sourire.
La tempäte red0ublait de fureur. Des nuees n0ires s7acs
cumulaient sur les Sommers voisins, et les reHets d7une luss
miere blafarde le cedaient ä la c1artcE de Ia Flamme du foyer.
I.e vent s0ulevair la natre suspendue devant la porte trians
gulaire er p0ussait des grSlons jusqu7au milieu de la case.
Les petits enfants, attacl1äs ä la longue tunique de leur
mere, ätaient devenus silencieux, pendant que le pere et
s0n Als eine kixaient les nattes qui fermaient les issues a
l7aide de cordes de roseau.
Le t0nnerre ne cessait de gronder, mais s0urdement.
Par m0ments je calme se faisait, puis on entendait comme
un long gemissernent lointain qui se rapprochait, semi
blank partir de tous les p0ints ä la fois. Alors les arbres
voisins craquaient, la cabane tremblait et la pluie fouettait
avec vi0lence sur les ec0rces de sapin qui couvraient la
t01ture.