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1JHAi31TAT1oN.
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veut donner ä un style ou support vertikal une apparence
rjgide, comme pour les colonnes, par exemple, on repete la
ligne verticaler au moyen de cannelures, de traits, de rais
nures, clest la une question d7art. sur ces triglyphes, qui
forment ainsi sur l7architrave autant de pilettes, on place la
corniche D, dont la saillie et le profil eloignent les gouts
t1eres E des parements.
er Cela etant fait, on peut remplir ou laisser vides les
espaces entre les triglypl1es, puis poser en arriere une assise
G dont la saillie rec;oit le plafond de bois H, composeE de
poutrelles que l7on rev6t de peintures ou de terre cuite,
poutrelles qui portent les solives I, entre lesquelles on place
des panneaux de terre cuite emaillee ou de bois. La cors
niche regoit les assises de pierre J K, sur lesquelles slaps
puient les chevrons L de la cl1arpente. sur ces chevrons sont
en1breves les pannettes M, qui servent a supporter les tuiles
et ä les empScher de glisser. Vous voyez que cette structure
est tresssimple, que cl1aque partie remplit une fonction et
que, si rien ne manque, il nlest aucun membre que llon
puisse retrancher comme inutile. Il parait donc que tout,
ici, a ete combin6 en rais0n de la matiere mise en 0euvre :
la pierre.
sc Voulonssnous construire en bois, par economie ou bien
parce qu7il est necessairs d7obtenir de larges entrescolonnes
ments et une structure legereP sur le chapiteau A, de pierre
ou de marbre, nous posons les deux p0itraux P de bois,
qui forment l7architrave, puis les deux liletsslistels N. A
llaplomb de chaque colonne, nous posons la poutre O, dont
llextremitä O, forme triglyphe ou support de la cornicl1e.
sur ces triglypl1es nous plac;ons le filet Q, qui rec;0it les
chevrons R, lesquels debordent, saillent, re9oivent ä leur
extreEmite une planche S qui fait la face du larmier, un f1let
supcsErieur T propre a recevoir les gouttieres de terre cujte,
puis, le dessous du larmier. Entre les triglyphes,squi, dans