1gG
H lsT0lRE
DE
1JHA13IT,xT10N.
s
pas, bois avec moi a Chremyle. Bonl dit Eperg0s, Si
nous laissons nos dcux philosophes s7engager sur ce terram,
äme dans le m0nde, et l7autre que les ämes passent leur
temps ä changer de peau. Gardons, slil vous plait, notre
bon sens, et tenons.noussen ä ce que nous voyons claires
1:1ent.... Voilä un beau plaf0nd, que cela est d0ux ä l70eil et
qulil est bon d7Stre ain5i au frais tandis que cette ouverture
nous laisse voir l7horizon tout brc1lant de lumiere et nous
envoie les parfums du jardin; puisseSstu, Cl1rcHmyle, jouir
longtemps de ces biens et en faire jouir tes amisl pp Mais,
s7adressant ä l7architecte: sc Dissnous donc, Eicos, puisque
tu etais en veine de bien faire, pourquoi n7asstu pas construit
en marbre les entablements des portiques sous lesquels nous
nous promeni0ns tout ä l7heure2 El1l reprit Eicos,
Cl1rämyle trouvait dejä qulen faisant elever des colonnes
de marbre, je depensais trop d7argent et que je le,ruis
nais. Cependant, pour vos temples, c0ntinua Epers
gos, cheZ t0us les Doriens, vous faites porter des entas
blements de pierre sur les colonnes de mSme matiere,
et ces entablements ne diHerent pas sensiblement, comme
aspect, de ceux que tu as fait faire ici avec du bois.
En bonne logique, estsil convenable de donner des formes
semblables ä des parties d7architecture faites de matieres
diFferentesP J 7ai vu chez les Medes et dans l7Ionie que les
matcsEriaux employes imposaient la forme adoptee par l7ars
cl1itecture. Ce nlest pas une critique que je fais ici de ke3
portiques, qui sont cl1armants, mais je serais aise de t7ens
tendre sur un pareil sujet. Tu en sais plus long que m0i
sur ce chapitre, Epergos, mais tu veux me faire discourir,
et la matiere Stank ardue, je risquerais fort de vous ennuyer.
Non p0int, dirent les convives, il y a touj0urs quelque
chose de bon a tirer d7une discussi0n entre gens experts;
parle donc. Faisimoi apporter une tablette, Cl1rcsEmyle,