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IJHku;1TAT1oN.
ä la vue. ei All0nsI pp dit Mem, et les deux compagnons suis
vent leur guide.
Bjent6t ä travers le br0uillard apparaissent deux jeunes
garc;ons : sc Perel disentsils, la tempäte est terrible l.äshaut.
Nous allions ä ta rechercl1e. s0is le bienvenuI Voici des
h6tes, repond le pere. Courez dire ä la mere qu7on prepare
ce qulil faut. V
Doxi, Epergos et le pere atteignent l7l1abitation. Elle est
adossee ä de hautes roches qui l7abritent du vent. Le toit,
tresssaillant, est supp0rte par des troncs d7arbres f0urcl1us.
horizontalement les uns sur les autres et asSemblcEs entre
eux aux angles.
Des deux c6tes de l7l1abitati0n, un peu en avant, sont
deux cabanes : llune est destinee aux bestiaux pendant l7his
ver, llautre c0ntient du fourrage CHg. 3J. Les par0is de ces
cabanes sont faites de gr0sses nattes de branchages.
ces trois logis laissent entre eux une Sorte de platesf0rme,
au milieu de laquelle est une grosse pierre lisse et pr0pre.
La mere, entouxsee de ses enfants, rec;0it les deux h6tes
s0us le portique et les fait entrer dans la case, aulf0nd de
laquelle, le long du r0cher servant dlappui ä la c0nstrucs
ti0n, brille un feu clair dont la fum6e s7ecl1appe par une
ouverture pratjqu6e dans le t0it et une longue tremie de
b0js.
Des nattes de j0nc c0uvrent le Sol battu; d7autreS nattes
sont tendues le long des par0is et en travers de la case
qu7elles divisent en trois parties Ä peu pries egales. Des
peaux d7agneau jetees sur des tas d7herbes seches forment
des sieges aut0ur du brasier, devant lequel un large pot de
tcrre n0irelaisse echapper une vapeur d7une odeur agräable.
Eperg0s c0nsidere t0utes ces choses non sans surprise;
quant ä Doxi, il s7assied pres du foyer et regarde la Flamme.
sc Meere, dir Mem, apprSte le repas; ces ätrangers doivent