HlsT0lRE
DE
I.7H4BITAT1oN.
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quel, lequelP Je n7ai su rien dire, rien repondre.... les
prärres artendenr. Eh bienl... ch0isis d0ncl D er par
un mouvement brusque elle poussa ses enfanrs qui tombes
renr sur les pieds de leur pere, en p0ussant des cris d7effr0i
et de d0u1eur. Mais aussir6r, se precipiranr sur ces rr0is pes
tirs etres, les enlevanr enrre ses bras nus et les serrant Ä les
cErou1fer sur sa p0irrine, elle ajoura : is Va dire aux prSrres
de P0seid0n qu7ils viennenr prendre leurs vicrimes, ils en
aur0nr quatre pour une qu9ils demandent. v
Le mairre semblair erranger ä cette scene; s0n immobilite,
llexpression vague de sa phySi0nomie c0ntrasraienr avec les
gestes brusques et les regards enHammes par la passi0n de la
femme.... Eperg0s er D0xi, ä quelque disrance, se taisaient
exp.liquer par l7esclave la cause du rr0uble survenu bruss
quemenr au milieu de cette famille tranquille quelques ins
sranrs auparavanr. cc Si les dieux le iIeulenr ainsiI J; disair
Doxi. FJpergos levait les epaules et serrair les p0ings. Au
deh0rs le murmure croissait. sc Allons, dir le mairre, c0mme
s7il se für reveille d7un lourd s0mmeil, il faut en Hnir. so Er
s7avanc;ant les yeux fermes vers sa femme, il prir au hasard
le bras d7un de ses enfants. Cellesci laissa aller le pauvre pes
rir, et, paraissanr calmee tout ä c0up, eile suivit s0n epoux.
Arrivee ä la p0rre du ja1sdin, elle se plac;a devant lui, er a10rs.,
en rugissanr, eile ressaisit de n0uveau l7enfanr. sc Non, dirs
eile, pas Doricmes, prends un des deux aurres Les
dieux en onr decide. Pas D0ricmes, je ne veux pasI
silence, femme; les dieux en onr dcs5cide. Eh bienl prendss
IS donc, er malheur ä roi L pp
Et pendanr que le pere pencZrrair dans le c0uloir qui cons
duit ä la c0ur, la mere, echevelee, farouche, ret0urnait vers
ses deux autres enfanrs resres enrre les m1ains,des femmes,
les enlevair brusquement er regagnait la msai7son1..
de cendres. Felle de douleur, accnsi1nr les dieux, leurs pres