HlsT0lRE
DE
L7HAB1TAT1ox.
Z
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Her. Ce qui equivaut ä dire que les choses parfaites te
seduisent moins que celles qui pourraient le devenirP
Präcisäment. Je savais bien le tond de ta pensHe; mais
je suis heureux de te l7entendre exprimer. Te souviensstu,
ä ton tour, de ce jour bien l0in de nous, ou nous etions
assis sur une montagne et ou nous vimes des ätres slentres
tuer, armes de bät0ns P Certes, il m7en souvient. Tour
etait ordonne par le Createur, tout etait parfait et Hni, l70eus
vre cHtait achevcEe. La nature tranqui1le et föconde peuplait
les eaux et les terres, chaque cl1ose Stank a la place qui lui
cEtait assignee; rien ne derangeait la loi supräme. Il te plut
d7apprendre a quelquessuns de ces Stres a faire une cabane,
comme si le Createur ne leur avait pas donne, ainsi qu7ä
t0us les ätres animäs, ce qui convenait ä leur espece.
H: Depuis l0rs, ces ätres se sont appeles h0.m1nes; pousses
par un esprit de vertige, par cet esprit qui domine en toi, ils
n7ont su se tenir en place, se precipitant les uns sur les aus
tres:, les aFfames sur les repus, les pauvres sur ceux qui poss
sedaient; ils se sont dep0uilies, se sont chasses sans treve
ni rep0s. Alors, on a vu les plus forts et les plus n0mbreux
asservir les plus faibles, les faire travailler pour augmenter
leur biensStre; ta cabane de branchages est devenue maison
p0urvue de tout; meine dlesclaves. La maison est devenue
palais, le palais s7est entoure de murailles defensives, et plus
le luxe a1lait croissant, plus la conv0itise, l7envie et la l1aine
s7am0ncelaient aut0ur. Ainsi astson vu les l1abitants des
cabanes se liguer pour abattre la maison, les habitants des
maisons se liguer pour abattre le palais, les villes et les pas
lais se liguer pour s.emparer des contrees plus riches en
P8.lais et en maisons.
Es Estsce la ce que tu entends par progresPc J,aime te
vo1r exprimer cette indignation, Doxi, mais ecoute. Estsce
l7cEtincelle qui est la cause de l7incendie ou l7amas de mai