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HlsTOIRE
DE
IJHA131TAT1oN.
ces traditions, mieux
de l7Asie centrale P
ClUe
celles plus
v0isincs
des
plateaux
a Les Medes, les Assyriens sont certes plus rapproches de
ces plateaux que ne le sont les Ioniens, et tu constates que
les demeures des Assyriens different essentiellement des
11abitations de ces vieux Aryas. Les Medes et les Assys
riens surt0ut, etablis depuis longtemps sur le territoire qulils
occupent, 0nt pu subir les inHuences de peuples l1abitant
avant eux ces climats et auxquels ils se sont melangcsEs;
ceuxsci, au contraire, 0nt fait beaucoup plus de chemin,
mais, ne s7etant pas arr8tcEs en route, auraient apporte leurs
anciennes traditions jusque sur ces rivages ou ils se sont
jixes.
sc PeutsEtre, en ce moment, parmi les n0mbreux emigrants
qui continuent de se p0rter de Pest ä l70uest, en longeant
les bords de la mer Caspienne et du P0ntsEuxin, en estsil
qui app0rteront enc0re plus l0in de leur point de depart
ces traditions premieres. Je ne vois aucune ressembIance
entre ces loniens au teint legerement cuivrc5, aux cheveux
et aux yeux noirs, avec les bl0nds Aryas; ainsi, en suivant
ta manie de croire ä des races l1umaines divers,es, tu seras
ici en contradiction avec ta thcZ0rie. D0ucement, j7ai
apergu dejä dans ce pays des femmes Ä la peau tressblans
ehe et aux cl1eveux fauves; or la puretcE du sang se con.
serve mieux chez les femmes que chez les l1ommes.iH B0n2
voilä encore une de tes idees. Oui, räsultat de mes obs
servations. Mais ou veuxstu en venirP A ceci.... que
je trouve cl1ez ces p0pulations se rappr0cl1ant de la s0uche
äryenne, l0rsqu7e1les n70nt pas ete noyees dans un Bot tr0p
puisssant d7une autre race, des elcHments de pr0greS qui me
seduisent et me font tout esperer, tandis que si je visite une
demeure ögyptienne ou meme assyrienne, je puis rester sous
une impressi0n d7admiration pr0fonde, mais il me semble
qu7il n7y a plus rien ä tenter, rien ä ajouter, rien ä modjs