HIST0lRE
DE
1JHAgITAT10N.
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tötet ä ces cl1oses d7art; je vais faire venir Eudexion, qui res
pondra ä toutes vos questions mieux que je ne saUk8Is le
faire; quand v0us serez las de l7interroger, v0us viendrez vis
siter les jardins. is sur ce pr0pos, il sit signe ä un esclaVe et
lui dir d7aller querir aussit6t l7architecte; puis, ayant adresse
un geste amical aux deux compagnons, il se dirigea vers les
jardins.
Reste seu1 avec Doxi, Epergos lui dir : ei Te souViensstu
de l7habitation du vieux VämadSva1 que nous visitT1mes il
y a dejä un grand nombre de sieclesP Pourquoi cette
questionP Parce que je trouve ici une certaine relation
avec ces maisons des vieux Aryas. Ressemblance fortuite.
Non pas; il n7y a rien de fortuit dans ce monde : tout d6s
rive de quelque chose. La maison du vieux VämadSva avait,
comme cellesci, une grande salle antcsErieure, sa cour avec
abri ä l7entour, son lieu reserve pour l7autel des dieux et les
choses precieuses, ses cl1ambres autour du portique.
Partout nous avons vu des salles et des portiques., partout
des chambres pour dormir. Certesl mais ce que nous
avons vu en Egypte, en Assyrie, ne ressemb1e en ricn .ä ce
que nous voyons ici. Ces cl1arpentes, ces p0teaux de b0is, la
disposition de ces solives, de ces portes diminuees ä la pars
tie superieure, jusqu7ä la distribution generale des locaux,
rappelle, avec des moyens tressperfectionnes, la maison de
Vämadäva, nullement les palais du nomarque d7Egypte et
du roi assyrien. Eh bienP Eh bienl je conclurais de
cette ressemblance et de ces dissemblance.s que les peuplas
des ioniennes appartiennent ä un rameau des Aryas ayant
conserve ä peu pres pures les traditions äryennes.
Si, comme tu le dis, il y a des races humaines posses
dank chacune des aptitudes particulieres, comment ces peus
p1ades si cEloignees du haut Indus auraientselles conserve
Voy. le pla11, Hgure 18.