II
LEs
ARYAS.
Doxi et son compagnon se sont arrätcsEs au milieu d7une
contree cElevee. C,est un immense plateau do1nine du c6tcE du
nord par une chaIne de montagnes dont les Sommers pers
duS dans les brumes sont rarements visibles.
Des vallees larges et profondes sjllonnent ce plateau, et
des t0rrents präcipitent leurs cours sur les pentes et dans
les fonds c0uverts de däbris et de f0rc3ts.
Des neiges äternelles revätent les hauteurs. sAmoncelees,
ellcs se repandent en l0ngues tralnees de glace jusqu7au
fond de ces vallees, creusant de brillants sill0ns et poussant
devant elles des roches et des sables. Si parfois les rayons
vent de toutes parts, le long des pentes, enveloppant les
Sommers, s7am0ncellent, l7obscurite se fait et des orages ters
ribles durent plusieurs jours.
surpris par une de ces tempätes, FJpergos et Doxi se sont
abritcEs s0us une roche. La pluie serree ne leur permet pas
de distinguer les objets ä quelques pas, et les cEcl1os se rens
v0ienr les d6t0nations de la foudre qui semble cHclater de