HlST0lRE
DE
L.HABITATl0N.
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FJ.,
semblentsils pas bien c0mbinesP Je retrouve ici ces s0lives
de rondins que nous av0ns vues dans les c0nstructions des
Aryas de l7Indus autrefois et cl1ez les Medes. Mais partout
ailleurs, les b0is sont s0igneusement equarris et c0uverts
d7un leger enduit merveilleuse,ment col0re. Er vois donc ens
c0rc c0mme ces tätes de murs sont bien c0nstruite5, avec des
pierres larges et basses intercaläes entre des morceaux poses
debout. Ces h0mmes me paraissent bien entendus et ne rien
faire qu7ä b0n escient. En effet, nous avons pu v0ir, en
parcourant les c6tes, qu7ils ne negligent pas leurs interets,
savent ecumer la mer et bien vendre leurs pr0duits, quand
ils ne pillent pas leurs v0isins. 0hI ce sont d7habiles gens;
il n7eSt pas surprenant qu7avec les gains qu7ils font et le pros
duit de leurs pilleries, ils puissent elever des demeures
s0mpkUcUscS. I;
A ce moment, le proprietaire de la maison rentrait acs
c0mpagne de plusieurs serviteurs. C7etait un jeune homme.
son visage, encadre dlune barbe noire et courte soigneuses
ment epilee autour de la bouche, avait une expressi0n ä la
f0is souriante et sensuelle. Le nez jin, bien dessine, suivait
la ligne du from, et ses yeux, legerement releves aux angles
externes, etaient surmontes de sourcils dcElicats regulieres
ment arques, comme s7ils eussent ete traces au pinceau. Ses
cheveux, dlun n0ir d7ebene et soyeux, ab0ndants, separes
en deux sur le from, t0mbaient derriere ses epaules. Un
bonnet blaue pointu, legerement recourbe en avant, tout
br0de de f1ls dlor, laissait voir les 0reilles. Une tunique sers
ree ä la taille, ä manches courtes, t0ute couverte de f1gures
brodees, degageait son col, et sur ses epaules larges erexit
jetee une Sorte d7echarpe. Ses jambes etaient couvertes de
braies dlet0kfe blanche, Hne et plissee ä petits plis, et ses
pieds enfermes dans des cl1aussures d7un rouge vif, lacees,
dont les p0intes etaient legerement re1eväes. En passant, il
jeta un regard 0blique sur les deux compagnons, et dir quels