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miers vecurent longtemps sans etablissements Hxes; ils ne
demeuraient pas sur des chari0ts c0mme les scythes, mais
l1abitaie:it temporairement dans des huttes construites au
daient des tr0upeaux de b0eufs, de chevres, de brebis, de
p0rcs et d70ies. Ils cultivaient dejä la terre dans les plaines,
mais d7une faeon primitive, et ce ne fut que plus tard qu7ils
contierent la semence au Sol prepare ä llaide de la charrue.
Les habitations de ces P6lasges4 c0nsistaient en un mur
circulaire has, forme de gr0sses pierres, sur lequel etait
elevcE un c6ne de branches d7arbres recouvertes de j0ncs ou
de rameesHfig. 55J. Le feu etait fait au centre et la fumee s7äs
chappait par le Sommer du c6ne. Une enceinte circulaire taite
6galement de grosses pierres entourait chacune des huttes.
Ayant t0ujours vecu dans les m0ntagnes depuis leur s0rs
tie des plateaux de l7Indus, ayant ä peine entrevu les peus
ples dejä tresscivilises etablis dans le Sud de la Medic, ces
Pelasges avaient c0nserve leur rudesse et leur simplicite pris
mitives. Ils savaient, comme leurs ancetres , atteler des
boeufs et des chevaux ä des chars, vivaient reunis en tribus
et conservajenr les cr0yances des Aryas, quelque peu modis
fi6es pendant leurs longues etapes.
Quand ils s76tablirent ä l70uest de la mer FJgee, ces PcEs
lasges tr0uverent dans ces c0ntrees des indigenes barbares
qui se n0urrissaient de glands et de laitage. T0ujours Ä cl1es
VII, ces premiers habitants dirigeaient leurs grands trous
peaux de b0eufs au moyen de l0ngs bätons aiguiscsEs.
Pillards, difHciles ä saisir, n7habitant que des gr0ttes ou
Venus ä se defendre contre leurs agressi0ns, et ces luttes laiss
serent un s0uvenir ineffaeable dans l7esprit des Pelasges, Si
bien qu7ils retracerent pendant plusieurs siecles, dans leurs