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DE
1JH.u3IT.a.TI0N.
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des ec0les dirig5es par des mairres s0us une directi0n sas
cerd0tale, car rien ne doit Irre fait c0ntrairement a la reliss
gi0n. Ces h0mmes sont libres et vivent en c0mmun dans
des quartiers qui leur sont assignes, et ce qu7ils gagnent est
an prof1t de la corporation, cl1argeIe de l7entretien de chacun
de ses membres. v Un h0mn1e apparut en ce moment sur
Ia platesforme et dir quelques mots ä l7architecte. ei Il me
faut descendre, dir celuisc:i aux deux c0mpagnons, un mess
sage me vient de la c0ur:, mais ne vous pressez pas. TeneZ,
leur ditsil en leur presentant une petite plaque de plomb sur
Iaquelle etaient imprimes des signes, avec ceci, vous pous
vez parcourir le palais sans moi; nous nous retr0uverons
apre8 le c0ucl1er du soleil. pp
Epergos et Doxi demeurerent enc0re que1ques instants
sur la platesf0rme.
Les 0mbres s7allongeaient dans la plaine et semblaient
des nappes de lapis der0ulees peu Ä peu sur un tapis d7or.
Le Heuve prenait des reHets plombes, tandis que les l1abitas
ti0ns scintillaient c0mme des t0pazes au mjlieu de la vers
dure empourpree par les ray0ns obliques du soleil. Du c6te
du c0uchant, tout paraissait f.lamme et on voyait se dessiner
Ä l7h0rizon, a travers l7atmosphere embrasee, de longues
bandes rougeätres. 0n entendait au 10in des chants d70us
vriers et de cultivateurs. Les terrasses du palais c0mmens
9aient ä prendre des t0ns li1as sous l7influence des derniers
kay0ns du soleil et des reflets du ciel, et ses cours semblaient
E1utant de larges bassins noyes d70mbres, d70ü emergeaient
des, tStes de dattiers ruisselantes d70r.
Eperg0s ne semblair pas dispose ä r0mpre le silence,
C0ntrairement äs0n habitude, et D0xi lui jetait de temps ä
8.utre un regard voile accompagne d7un mauvais sourire.
E Eh bienl kit celuisci, l0rsqu7ils c0mmencerent ä descendre
les rampes de l7observatoire, que disstu de cette merveille
des civiljsationsP N7esstu pas Her des pr0gres que iont en