UlsT0lRE
IJHA13tTAT10x.
133
ne voient pas ce qui est ä leurs pieds, sont miscErables et
marchent de ruine en ruine. Il est donc ä s0ul1aiter que tu
n7aies jamais ä g0uverner tes semblables I Ne sauraisstu
jamais discuter sans employer ces gros motsP RcsEponds plus
tot ä mes questions ou plut6t viens voir cette villa royale
que terminent ici pres des milliers d7ouvriers, et si tu ne vois
pas läsdedans un effort prodigieux en meme temps qu7un
melange d7elöments disparates, assembles cependant avec
art, quelque chose qui ne rappelle ni les palais ägyptiens ni
les m0destes habitations mediques tout en tenant des uns et
des autres.... Je verrai que les habitants de ce pays 0nt
proHte des enseignements laisscHs par les Egyptiens. ON on,
c7cst autre chose ; viens. v
Les deux c0mpagnons atteignirent bient6t un large p1ateaL
de forme carree, sur lequel s76levaient des bä,riments qui n70fs
fraient pas une apparence symetrique, mais dont les hautes
murailles etaient perccEes de quelques portes cintrees. Epers
gos connaissait l7arcl1itecte de la villa royale a laquelle les
ouvriers mettaient la derniere main. Cet architecte,desireux
sans doufe de recueillir les sutTrages des deux etran3ers,
voulut leur faire visiter cette demeure splendide, jusque
dans ses details.
It Cette platesf0rme, qui sert d7assiette ä la villa r0yale,
dir l7architecte en gravissant les degres du Sud, et qui s7elevc
de plus de vingt c0udees ausdessus des rives du fleuvc, est
entierement bätie de briques crues; s0n revSremenr seuI est
fait de pierres provenant des montagnes qui scEparent llAss
syrie de la Medic. Chacune de ses faces est de trois cent
quarante c0ud6es. Vous v0yez ici, en AA7., les plans inclineEs
qui permettent aux chars d7arriver jusqu7aux p0rtes.
Mais, 0bserva FJperg0s., pourqu0i cette plateskormeP
Parce qu,il est d7usage chez les hommes de race nob1e, de
bätir leurs demeures sur des lieux eleves; ä plus forre kais
s0n, le r0i entendsjl que ses palais soient places dans une