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collective; d7ailleurs ils ne sont point artistes et ont une
sorte de mcEpris pour t0us ceux qui se livrent Ä un art mai
nuel. Er cependant l7alliance des deux races pr0duit tous
jours les elements les plus favorables au developpement des
arts plastiques.
Epergos faisait part de ses 0bservati0ns ä ce sujet ä s0n
c0mpagn0n D0xi, venu avec les Egyptiens en Assyrie et fix5
dans ce pays. Eperg0s, qui avait vu les constructions eles
vees par les Aryas depuis leur berceau jusqu7en Medic,
c0nstatait que ces 0euvres etaient l0in d7av0ir atteint la vas
leur, c0mme art, de celles dues aux Egyptiens et meine aux
J aunes de l7extreme Orient, pendant le mäme laps de temps.
Il avait vu aussi les constructi0ns des s6mites en arrivant
sur les rives du Tigre, et dans un v0yage qu7il avait fait sur
les bords de la mer interieure. 1l reconnaissait donc que les
demeures des l10mmes de cette race ne variaient pas dans
l7espace de plusieurs siecles et etaient dep0urvues d7art. Mais
depuis qu7en Assyrie, l7influence des Egyptiens s76tait fait
sentir et que le melange des deux races äryenne et s6mitique
gnaient une rate perfecti0n, s7enricl1issaient de sculptures et
de peintures; le 1uxe des demeures allait chaque jour croiss
sank.