HIsT01RE
HAB1TATl0N.
qui sont
taines.
suspendues
E1Us
sdessus
des
1ueurs
incers
Les terres emergees sous cette lumiere voi1cEe sont nois
res et decoupent leurs silhouettes sur les brumes.
Des bruits confus percent llair cl1aud et humide. Ce sont
des croassements de batraciens, des sifHements de reptjles,
des beuglements de ruminants, les cris stridents des mams
mouths, les p1aintes de grands ojseaux.
ei Tout est bien, dir llun des deux pers0nnages.
Rien n7est acheve, reprend l7autre; v0is au bas de cet
escarpement ces Stres qui se rassemblent, puis se separent,
qui cherchent et s7abritent.... Eh bienP Ce ne sont
pas des ätres semblables aux autres.... I1s sont agites, ins
quiets, regardent de tous c6tes:, seuls entre t0us, ils s7avans
cent droits sur leurs pieds.sssRegarde : ils se battent entre
eux, se jettent des pierres., slavancent par tr0upes, armes
de branches d7arbres. Tous les animaux s7entresbattent.
ssRegarde encorel Voici un ours gigantesque qui s0kt des
fourräs; ces ätres cessent de se batrre entre eux; ils se rcEuniss
sent.... ils forment un cercle autour de l7animal terrible
l7accablent de caill0ux. La bäte ne Salt de quel c6tcE attaquer,
elle gr0gne et tourne sur ellesmäme, le p0i1 hk5kjs3;;.,,,,
Voisl le cercle se resserre:, plusieurs, parmi ces Stres, p0k.
tent de longs bäton8 armes ä leur extremitc5 de pierres trans
chantes.... lls frappent ä la f0is sur l70urs furieux.... Il se
defend.... Deux des assaillants sont t0mbäs decl1ires par1e5
grilfes de l7ours. L7anlmal succombe cependant, le v0ilä .s;1
terre convert de liens de j0nc. Tous les animgux se
d6fendent et attaquent. Regarde encore:, on s7empresse
aut0ur des deux blesscEs; on les emp0rte au bord du lac; on
les couche sur des feuilles; on lave leurs b1essukg3, v0j3
comme on se penche vers eux; ecoute ces cris. Qu7ims
p0rtel Cl1aque ätre crää possede ses aptitudes, ses instincts;
les uns se construisent des nids, d7autres se creuscnk des