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I1lsTOIRE
DE
1JHAB1TAT1oN.
remplie et qu7ils ne pourraient tr0uver une place.,Beaus
c0up se dirigerent vers le sud dans l7esp0ir de trouver de
n0uvelles terres, d7autres inclinerent vers le s0leil levant.
c: Un grand n0mbre perit, paraItsil, car il fallut combattre
des populations nombreuses comme les caill0ux des t0rs
rents. PeutsStre en estsil qui passerent 0utre. Nous n7en
eti0ns pas moins soumis ä des difIjcultes c0ntinuelles par
suite du nombre des tribus qui ne cessaient de passer sur
nos terres. cela fut cause des nos desastres. Nous pretens
di0ns f0rcer les montagnards a prendre une autre v0ie et a
nous laisser jouir paisiblement de nos biens. 0n slarma, et
pendant plusieurs saisons nous fimes respecter notre terris
toire. Mais ces montagnards fInirent, ä cause de leur n0ms
bre t0ujours croissant, par nous entourer de toutes parts.
La lutte fut terrible. Lä, je vis mer m0n pere, m0n frere
et grand nombre de mes proches.
is Les vainqueurs voulurent alors nous in1poser des c0ns
ditions; plut6t que de les subir, nos troupeaux ayant ers:
rassembles, les femmes et les enfants turenr places, avec ce
q;1en0us p0ssedions de plus precieux, sur les chariots, et, le
feu etant mis ä nos mais0ns, nous abandonnämes la terre de
nos aTeux; puis, aHn de ne pas retrouver sur nos pas tous
ceux qui etaient alles vers le soleil levant ou vers le Sud, et
de ne pas r0ugir de notre detaite an milieu d7eux, nous nous
dirigeämes vers le s0leil couchant, l0ngeant les montagnes.
ssIl y a de cela, ditessvous, vingt hivers Pss0ui, vingt his
vers, et beaucoup d7entre nous sont m0rts.... des enfants
sont nes. Pour vivre dans le trajet, nous nous sommes divis
ses en douze troupes et nous marchons ä une annee d7inters
valle. comment cela P Quand nous eümes tous abans
donncE nos bie11s, au nombre d7environ vingt mille, kaut
h0mmes que femmes et enfants;nous atteignimes,apres cjnq
ou six lunes, une chaine de hautes montagnes qui. se pro.
longe des m0nts sacres vers le Sud. ,Nous avions perdu