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IJHA131TATIoN.
III
al.1cU11c
dcSfiance;
s8.l1s
bagages,
Il savait d7ailleurs beaucoup de choses utiles, comme de
soulager bestes et gens atTectäs de quelque mal. Aussi, apres
vingtsquatre heures cEcoulees, etaitsil le bienvenu au mis
lieu de la colonie voyageuse.
Quelquefois, les hommes charges de veiller ä la sc1rete
du campement se räunissaient deux ou trois, et, pour chass
set le sommeil, s7entretenaient des choses du passe ou de
leurs espcErances dans l7avenir. Epergos ajmait ä les inters
roger et ä entendre leurs recits. Une nuit dont, il s7assit
pries dlun des veilleurs ä barbe grisonnante, et voici ce que
celuisci lui raconta:
is II y a vingt l1ivers que nous av0ns quitte les b0rds du
grand f.leuve qui descend des montagnes saintes:, j7etais
alors jeune et nous avions dc1 abandonner nos demeures ä
la suite d7un eombat ou la moitiä des h0mmes valides
avaient päri. Les h0mmes qui vous ont dcEfaits etaientsjls
d7une autre raceP Non, ils csEtaient du mSme sang.s
Alors, p0urqu0i ces c0mbatsPss N 0us possedions des terres
fertiles et de belles demeures au bas des m0nts sacres, non
10in du lieu ou le grand fleuve les franchit pour descendre
vers le sud.
ei Nos peres etaient cHtablis lä depuis un grand nombre
d7annees. Mais, des m0nts et du grand plateau situe en
deeä vers le septentrion, descendirent des tribus qui vess
naient pour jouir des biens de la terre. Nos peres les acs
cueillirent d7abord avec joie, car ils voyaient en eux des
freres qui parlaient le mSme langage et qui leur ressems
blaient. La terre ne manquait pas d7abord, er chacun en
pouvait tr0uver une part. Cependant arrivaient toujours de
n0uvelles tribus des montagnes; car vous savez que le mont
Mcs5rou est la grande matrice de l7l1omme noble. 0n fut
f0rce un jour de dire aux nouveaux venus que la terre erexit