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leur opposer une resistance scsErieuse, et leur admirable ins
dustrie ne pourra les prcsSserver de la ruine, car ils ne Saus
ront se conformer aux necessit6s des temps ou des circonss
tances, puisqu7ils entendent ne rien modiHer de ce qui fut.
Esprit dangereux, repliqua Doxi, pretendraisstu excuser
les impies qui oseraient imposer leurs v0lontes mobiles ä ces
sages p0pulationsP Je n7excuse rien; je chercl1e et je rais
Sonne. Les Egyptiens d0ivent, an contraire, servir d7exems
ples aux peuples, et les barbares qui s7approcheront de
leurs frontieres, pour peu qu7ils aient la m0jndre lueur de
bon sens, ne pourront manquer de les imiter. Le Createur
les a institues comme les rcHgulateurs des nations; s7i1s dois
vent pc5rir, c7est que la terre est livree aux insensäs, ä l7esprit
de vertige et de malheur. Eh bienI reprit FJpergos, 7euxs
tu que je te dise toute ma penseeP... Ce pays mlaccable; ces
gensslä, avec leurs regles, leurs lois etablies sur tout, leur
sagesse et leur respect pour les traditi0ns; ce ciel t0ujours
pur, ce Heuve fertilisant ä jour fixe, ces demeures et ces jars
dins ou tout est methodique et calcule, cette hierarcl1ie sog
ciale immuable, tout cela me plonge dans un ennui profond.
Il me semble que mon sang se fige et que mon cerveau se
vide. Je n1,en vais. Moi je reste. Adieu donc. is
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