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LsH.u;1TAT10N.
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chaque Service, et le fouet rappelait les negligents ou les pas
resseux ä leurs dev;irs.
L7in1endant reglait chacun de ces services et se fais:1it
rendre compte de tout ce qui entrait ou sortait, de la cons
sommati0n, des provisions, des redevances et achats.
Des animaux en grand n0mbre, b0eufs, chevaux, Eines,
occupaient des etables ä l7extremit6 des jardins, et on voyait,
dans une vaste bassescour, des poules, des oies, des canards
nourris avec soin pour la table du maitre.
sc Eh bienZ dir Epergos ä son compagnon quand ils eus
rent pris conge de l7intendant, il me parair que les choses
se sont quelque peu m0dikiees sur ce riche territoire depuis
que nous l7avons visite pour la premiere fois, il y a quelques
siecles. V0iläi les grands qui c0mmencent ä elever des des
meures autrement riches et solides que n7etaient celles du
temps passe; qu,en disstu, DoxiP Je dis qu7en eFfet, ces
demeures sont merveilleuses, si on les compare ä celles que
nous vimes jadis; mais, du moins, ces Egyptiens 0ntsils le
bon esprit de conserver les formes anciennes. Ils n70nt rien
change ä leur religion; leurs lois n7ont fait que se devel0ps
per dans le sens primitif; et, si des palais pour les grands
remplacent les maisons de limon ou les cavernes de leurs
ancätres, je constate que ces construt:tions se conforment ä
des traditions conservees intactes. D7accord; mais voilä
nos l1abitants des bords du Nil qui emploient dcsZjä de
grandes7pierres dans ces constructions, et s7ils font encore
des murs de brique crue, des terrasses de iimon sur des sos
lives de b0is, m7est avis que les riches pers0nnages de ce
payssci se degok1teront un jour de ces procedes trop gross
siers, pour se bätir des demeures faites entierement de mas
tcsZriaux durables. Qui sait meme s7ils ne trouveront pas trop
fragiles ces pierres calcaires que dejä ils sav;:.nt Si bien tails
let, et s7ils n7iront pas chercher des materiaux plus durs ens
c0reP. C7est lä un desir que j7approuve, car ils perp6tues