I02
HI8T0lRE
DE
une lampe. Ces chambres n7eraient cEclairees le j0ur que par
les p0rtes qu70n laissait 0uvertes sur le couloir. Mais la lus
miere du soleil est Si vive dans ces c0ntrees, que ces pieces
recevaient un jour de reHer tressdoux et agreable, en mEme
temps qu7elles c0nservaient une temperature frafcl1e. Leurs
par0is etaient dec0rcEes de peintures repräsentant des pers
s0nnages entremeleZs dlinscriptions explicatives.
Les cl1ambres du premier cHtage, donnant sur les terrasses
recouvrant les c0ul0irs1, ätaient decorees de la mSme mai
niere et, devant les p0rtes , cHtaient tendus des voi1es
qui empSchaient les rayons du s0leil de penetrer ä l7in.tes
rieur.
De ccs petites terrasses, on avait vue sur les deux jardjns
longitudinaux dans lesquels etaient plantes des sycom0res,
des palmierS, des mimosas, des orangers et quelques arbres
rares:, deux petits canaux les arrosaient. De chaque c6rcE, en
face des chambreS, on voyait un petit portique de bois bors
dank des cellules dans lesquelles etaient rangees, avec un org
dre parfair, les denräes de toutes natures, fruits, grains,
mi:l, legumes, boissons, vin et biere.
Mais ces parties de l7habitation n7etaient pas accessibles
aux personnes ärrangeres au palais, et les serviteurs qui
avaient la garde de ces magasins etaient responsables de
leur contenu; ils logeaient dans les deux bätiments d7extres
mite de la grande cour de l7ouest. Autour de cette belle has
bitation 6taient plantäs de va,stes jardins, regulierement
traces, avec canaux, v1v1ers, magas1ns et tout ce qui etait
nsäcessaire ä la culture.
Ce qui plaisait dans cette residence, c7etait surtout l7ors
die, la rcHgularit6, la proprete.
Des esclaves, continuellement occupäs ä maintenir les
cl1oses en bon Etat, etaient surveillcEs par des preposes ä
Voir la coupe, figure 39.