Volltext: [Quai-Synagogue] (T. 8)

ROSE 
principalement preoccupee de la structure des voütes. Elle avait admis 
ue la voüte en arcs d'ogive re ortant toutes ses charges sur les som- 
giiers, et par COHSÜCILIGD: sur le? piles, les murs devenaient inutiles. Si, 
ä la cathedrale de Paris, les fenetres hautes primitives ne remplissent 
pas exactement tout l'espace laisse sous les formerets des voütes, s'il 
y a quelque peu d'hesitation dans la structure de ces baies, et si l'on 
voit encore des restes de tympans, ces restes sont tellement reduits, 
que l'on comprend comment ils devaient bientot disparaitre et comment 
les formerets eux-memes allaient devenir les archivoltes des feuetres. 
Si l'on vidait ainsi, par suite d'un raisonnement tres-juste, tous les 
tympans sous les formerets, si l'on supprimait les murs lateralement, 
il etait logique de les supprimer sous les grands formerets des facades 
donnant la projection des zircs-doubleaux. Mais ces arcs-doubleaux 
etaient en tiers-point, etaient des arcs brises. Les architectes prirent 
alors le parti de ne point faire du formeret de face la projection des 
arcs-doubleaux. I)our ces formerets, ils adopteront le plein cintre : ainsi 
ils obtenaient un (lGIHl-COFClO au lieu d'un arc brise, ce qui d'ailleurs ne 
pouvait les gener pour la structure des voütes; et, completant ce demi- 
cercle, ils ouvrirent un grand jour circulaire prenant toute la largeur de 
la voüte, donnant a Fexterieur sa projection. Il ne s'agissait plus alors que 
de remplir ce grand vide circulaire par un chassis de pierre permettant 
de poser des vitraux. C'est ce jour circulaire que V illard de Honnecourt 
appelle une reondc verriäre. 
Bien que les arcs-doubleaux des grandes voutes des eathedrales de 
lJaris et de Laon, de Teglise de Mantes, de celle abbatiale de Braisne, 
soient en tiers-point, les formerets de ces "votites joignant les murs pi- 
gnons sont plein cintre, afin de pouvoir inscrire une rose circulaiire sous 
ces formerets, qui (leviennent de grands arcs de (lecharge. 
Voici l'histoire des transformations des grandes roses tracee en quel- 
ques lignes (lig. 2). 
D'abord, ainsi que nous venons de le dire (exemple A), la projection 
de 1a voüte interieure se traduit par un plein cintre, quoique les ares- 
doubleaux de cette voüte soient des tiers-points. Vers le milieu du 
XIIIO siecle cependant, il semble que dans la Champagne, province ou 
l'on poussait les consequenees de l'architecture laique a outrance, on 
voulut eviler ce melange du plein cintre et de l'arc brise, ou plutot ce 
qu'il y avait (Fillogique a donner exterieurement un plein cintre comme 
projection d'une voüte en tiers-point. L'architecte de la cathedrale de 
lteims inscrit les grandes roses sous un arc en tiers-point, ainsi que le 
montre l'exemple B; et comme pour mieux faire sentir la projection des 
arcs-doubleaux de la voüte, l'espace a est ajoure. La reonde verriere n'est 
plus alors qu'une immense fenetre ouverte sous le grand formcret. Ce 
n'est plus la rose de Plle-de-France. Dans cette derniere province, berceau 
de Feeolc laique du X111" siecle, la rose, jusqu'a la lin du XIIIC siecle, reste 
la reonde vierriere, dest-a-dire qu'elle demeure circonscrite par un
	        
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