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teriaux, mal dresses et recouverts de peintures sauvages. On n'avait pas
cependant abandonne dans les Gaules l'habitude de recouvrir les pare-
ments de moellon, et meme les grossiers appareils, d'un enduit de chaux
et sable aussi mince que possible, pour dissimuler les defauts et les joints
de la pierre et pour recevoir des colorations. Mais ces enduits n'ont plus
le beau poli des stues de Yantiquite grecque et de la bonne epoque
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romaine, ni leur solidite; aussi se sont-ils rarement conserves, et leur
absence nous fait croire trop facilement que les monuments carlovin-
giens, par exemple, laissaient voir 51 Finterieur comme ä Fexterieur
leurs petits appareils grossierement dresses. Loin de 121, ces edifices, bien
qu'ils fussent bruts, barbares, etaicnt recouverts düznduits et de pein-
tures ä Finterieur comme {i Vexterieur, et ces enduits, parfois clecores de
gravures, d'ornements d'un faible relief, sont de veritables stucs. Un
des exemples de stucagcs authentiques appartenantä la periode czirlovin-
gienne se voit encore dans la petite eglise de Germigny-des-Pres (Loiret),
dont la construction remonte au commencement du 1x2 siecle 1. Une
1 N'ayez sur cette dglise la notice de M. Mdrimde, dans le tome VlII de
rale d'architecture de M. C. Daly, p. 113.
la Revue gaine!-