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il l'article AUTEL (lig. 13, 13 bis, 1h, 15 et 16), comment ätaient disposes 
ces reliquuires, et comment les lideles pouvaient se placer, en certaines 
circonstances, au-dessous d'eux 1. Cet arrangement necessitait un retable 
qui servait ainsi de support il la tablette sur laquelle etait pose le reli- 
quziire, et qui formait une sorte de grotte (voy. AWEL, fig. 111, 15 et 16). 
  
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Voici (lig. 2) une des dispositions freqilemment adoptees pour les autels 
secondaires des eglises. Le retable masqnait et supportait le reliquaire, 
sous lequel on pouvait se placer, suivant un ancien usage, pour obtenir 
la gnerison de certaines inlirmites. Cet exemple, tire d'une representation 
ile l'autel des reliques de Feglise (FErstcin, indique Vutilite du retable. 
Plus tard, on placa les  sur le retable lLll-IIIÜIHQ et cet usage 
est encore conserve dans quelques eglises. 
()n comprend comment les retables (levinrent pour les sculpteurs, a 
(later du XlIIc sierle, en France, un motif precieux de decoration. Et en 
elfet, ces airtistes en eomposerent un nombre considerable. Ivlabituelle- 
ment, detait sur un retable qu'on representait la legende du Saint SOUS 
le vocable duquel etait place l'autel. Ces bas-reliefs, dont les figures sont 
(l'une petite dimension, sont exeeutes avec une grande delicatesse et 
empreints parfois d'un beau style. ll est peu (Fouvrages de statuaire 
d'un meilleur earactere que le retable de la chapelle de Saint-Germer, 
(ltäposr? ziujourcYhui an musee de Clnny. Ueglise de Saint-Denis possede 
de charmants retables en liais, avec fonds de verre damasquines, ou 
1 Voyez la disposition des autels des chapelles (le la suinte Vierge et de saint Eustache 
Il Saint-Denis, fig. 13 et 17.