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prononce. Les exemples B proviennent de la tribune des orgues de
Feglisc de Snulieu (Gotc-CYOI"). Ces dernieres solives, ünement pro-
filces, datent du xlv" siecle. Des ornements sculptes seulement pres de
la portec donnent, pour Fmil, de la force a celle-ci. Au xve siecle, les
solives prennent (quand elles sont taillees dans du sapin principalement)
peu cl'epaisseur et beaucoup de champ, ainsi que le fait YOiP l'exemple
figure 2, provenant d'une Inaisoil de Saint-Antonin (Tarn-ct-Garonne).
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Alors elles sont asseniblees dans les poutres rnaitresses par un repos
et un tenon (voyez en A). (les sortes de solives sont espacees les unes
des autres de 0'260 fi 0'290, et reLj-oivent des entretoises qui portent
l'aire et le plafonnage. Dans quelques villes meridionales, telles que
Narbonne, Beziers, Algues-Mortes, Perpignan, ctc., on ifeinployait. que
le sapin pour les planchers; les poutres maitresses sont assez voisines
les unes des autres et les solives tres-ünes (0211, quatre pouces) et tres-
serrees. Par-dessus est pose un lambrissage de forts madriers de 0'106,
avec couvre-joints, qui porte l'aire. Les solives sont generalernent peintes,
ainsi que les entrevous.
SOMMIER, s. m. Pierre qui reeoit un arc ou une räunion d'arcs, qui
leur sert de naissance, de point de depart.
Dans Pnpclliteyctupg du moyen fige, les arcs remplissant un rüle tri-as-
imiaortant, les sommiers, la maniere de les tracer et de les appareiller,
leur pose, ont preoecupo les constructeurs. Ceux-ci sont arrives, vers
le milieu du XIIIÜ siäcle, ii une seienee de combinaisons et ä une
perfection dkaxecution dans la maniere de construire les voütes, qui
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