Volltext: [Quai-Synagogue] (T. 8)

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SERRURERIE 1 
On apportait, pendant le moyen age, une attention particuliere a la 
ferrure des vantaux de portes fortiüees. Il n'est reste en place qu'un bien 
petit nombre de ces ferrures anterieures au xvie siecle; mais, par les 
scellements, on peut juger de l'importance des moyens de fermeture 
employes pendant les xme, Xlve et XVe siecles pour les portes de villes et 
de chateaux. Certains vantauxl etaient maintenus au moyen de deux 
barres de bois rentrant dans le mur, d'une barre fixe tenant a un vantail 
(voyez BARRE), d'un verrou haut, d'un verrou bas et d'une vertevelle. 
L'emploi frequent des engins de guerre pour lancer des projectiles, la 
manteuvre des ponts a bascule, des ponts-levis, des herses, avaient fami- 
liarise les Serruriers avec certains moyens mecaniques assez simples 
comme principe, ingenieux cependant, puissants et pratiques. Alors on 
ne songeait pas, comme aujourd'hui dans la serrurerie fine, a cacher les 
mecanismes; ils etaient au contraire apparents, et a cause de cela meme 
d'un entretien facile. L'habitude qu'on avait prise, dans toute place 
forte, de faire manoeuvrer de grandes pieees de charpente avec rapidite, 
exigeait une certaine preeision dans les ouvrages de serrurerie et une 
grande solidite. Les grands verrous a cremaillere, pour fermer des van- 
taux de portes tries-lourds et d'une hauteur de h a 5 metres, etaient 
usites. Nous avons vu de ces verrous attaches, il y a quelque vingt ans, 
a des vantaux de portes de ville, notamment a Verdun. ll en existe 
encore en Allemagne, a Nuremherg. La figure 3L: explique le systeme 
adopte. Un lourd verrou de fer carre est maintenu au sommet du mon- 
tant du vantail par quatre embrasses 'a. Sur les flancs de ce verrou sont 
fortement eloues deux paliers b, recevant entre eux un levier a engre- 
nage c, lequel roule sur un axe d. Deux dents d'engrenage tiennent au 
verrou et s' engagent entre les trois dents du levier. A Yextremite de 
celui-ci est un boulon traversant la fourchette d'une tige t de fer tordue, 
descendant a portee de la main et terminee a sa partie inferieure par 
une poignee p, munie d'un moraillon e. En Liraut la tige de haut en bas, 
on fait naturellement glisser le verrou, qui entre alors dans sa gaehe g; 
G11 poussant au contraire la tige de bas en haut, on fait sortir le verrou de 
Sa gäche. Quand le verrou est pousse dans sa gaehe, on enfonce l'aube- 
POHe du moraillon dans Fauberonniere d'une serrure qui recoit egale- 
ment Fauberon d'un verrou horizontal. Un tour de clef empeche qu'on 
11e puisse faire manceuvrer et ce verrou et la tige. Ce n'est 151, de fait, 
qu'une sorte de cremone puissante dont le mecanisme agit perpendicu- 
lairement a la face du vantail, au lieu d'agir parallelement  eettelface. 
En A, est figure le mecanisme en perspective, lafläe ayant CÜÜfUYGB de 
haut en bas pour faire glisser le verrou dans Sa gache- DffÜX PÜÜÜS Cyhn" 
dres li, ou rouleaux libres sur un axe, noyes dans le vantail, sous leverrou, 
Ompechent, lg frottement de celui-ci surle bois, occasionne par la pfgs- 
sion de l'engrenage, et facilitent smguherement la manoeuvre, soit pour 
Notamment, ceux (le la, porte Nzu-hoimaise, 51 Carcassonne, 
VIII.
	        
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