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En G, est [Jresente Hnteriein" de la serrure; en b, Fentree du panneton
avec ses rouets Iaiques sur le pallätre; en c, les estoquiziux qui servent 51
maintenir la bosse de la serrure sur le pallatre; en d, le püle avec ses
cramponnets et ses ressorts. Le pele est suppose ferme a un tour.
Des le xvc siecle, on trouve dejit des serrures dites ai clenclze ou loquet.
(les serrures possedent, outre le pele dormant, un loquet monte sur le
pallatre, au-desseus du pele, et s'ouvrantai1 moyen d'un bouton ou d'une
bascule. Il existe encore une serrure de ce genre sur la porte de fer qui
donne entree dans le cabinet de Jacques (lueur, dependant de Yhotel de
ce nom, 51 Bourges. Sur le pallatre est monte un pele dans le genre de
celui decrit ci-dessus, mais a un seul tour, et au-dessous du pele ma-
moeuvre un loquet a ressort, siouvrant du dedans par une bascule, mais
ne pouvant s'ouvrir du dehors que par une clef; si bien que du dehors,
en tirant la porte a soi, elle est fermee sans qu'il soit besoin de donner
un tour de clef pour pousser le pele dans la gäche.
Il existait meme des serrures qui ne se composaient que d'un loquet
pouvant, au besoin, etre rendu immobile, et qui tenaient lieu de nos
serrures appelees d tour et demi.
Voici (fig. 27) une assez jolie serrure de ce genre, datant de la ün
du XIVC siecle, et que nous avons dessinee sur une porte d'une maison de
la ville de Lalinde (Dordogne). Le rnecanisme que donne notre figure se
compose diun loquet ä fleau A monte sur un tourillon a. Un ressort B
maintient ce loquet dans la position horizontale; alors son extremite c est
engagee dans une güchette retournee et montäe sur le dormant ou dans
la feuillure. Si l'on veut que 1a porte reste fermee comme elle le serait
au moyen d'un polo, en donnant un tour de clef de g en d, on fait
descendre le räteau h de telle sorte qu'il appuie sur la queue du loquet
en i; (l'es lors ce loquet ne peut basculer. Si l'on veut que le loquet reste