Volltext: [Quai-Synagogue] (T. 8)

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l'exil a moins de champ que le plat de la penture, pour ne pas trop affa- 
merle bois, conformement au trace perspectif G. Une rondelle y est 
interposee entre le renfort carre li du gond et cet mil. Les pentures fla- 
mandes a doubles bandes sont faconnees suivant les traces I et K. Les 
pentures les plus anciennes ont, soude aleur collet, un arc de fer qui 
embrasse puissamment les frises du vantail pros de la rive (voyez en L). 
Ce systeme, adopte des le xrf siecle, presente une difficulte de soudure, 
car il faut refouler le fer de maniere a en faire sortir les deux souches 
des branches, afin de souder celles-ci, puis laisser une queue suffisante 
pour rouler l'oeil, le souder et courber fextremite (voyez en C). Ces ope- 
rations demandent du soin, pour ne pas brüler le fer et pour que les 
soudures des deux branches courbes soient largement faites, le fer ayant 
juste le degre de chaleur convenable. Mais ces difficultes ne sont rien, 
eomparees a celles qui resultent de la soudure des branches nombreuses 
dont se composent souvent ces pentures et qui sortent de la tige princi- 
pale. ll ne faudrait pas croire que les branches multipliees soudees a la 
bande des pentures sont de simples ornements. Ces branches, laercees de 
trous, permettant de multiplier les clous, maintiennent fortement les 
frises de bois entre elles, forment sur les vantaux comme une sorte de 
roseau de fer, et empeehent les bandes de donner du nez, dest-a-dire 
de flechir sous le poids des frises. Les forgerons trouveront dans cette ne- 
cessite de structure un motif d'ornementation. Les plus anciennes pen- 
tures sont en effet eomposecs de telle faeon, qu'en suspendant les van- 
taux sur les gonds, elles retiennent, sur un espace assez large, les frises 
les plus rapprochees du collet ou de Foeil. Ainsi trouve-t-on encore 
assez frequemment des pentures de la fin du Xle siecle qui affectent la 
forme d'un C (fig. 2), soude au collet, de telle sorte que les deux bran- 
ches A clouees sur les frises les maintiennent fortement deB en C. 
Bientot une bande independante de la "penture, et appelee fausse pen- 
ture, rend toutes les frises du vantail solidaires. On voit des pentures de 
ce genre a l'une des portes de la cathedrale du Puy en Velay, a Ebreuil 
(Allier). Ces dernieres sont fort belles, et nous en donnons (fig. 3) le 
ilessin; elles datent du commencement du xne siecle. Le collet de la pen- 
ture en forme de C passe a travers le bois et est soude, ainsi que l'indique 
le detail A. En B, est la section dlune branche sur ab. 
La composition de l'ensemble des ferrures de la porte principale de 
Täglise LFEbreuil est assez remarquable. Chaque vantail n'est suspendu 
que par deux pentures; sept fausses pentures garnissent les frises et les 
maintiennent entre elles. La fausse penture du milieu, plus riche que 
les six autres, forme une double palmette d'un beau caractere. Ces fer- 
Pllres sont posees sur des peaux marouflees sur le bois et Peintüs O11 
rouge vif. Deux anneaux attaches 51 (165 Hltlfleä de li0n de bronze faci- 
litent le tirage des vantaux.  
L'art de souder le fer au marteau arrivait dejä, au commencement du 
X112 siecle, a une grande perfection. Les exemples abondent, et nous n'a-
	        
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