SCULPTURE
250
sait ce qu'on doit preferer, ou de la decoration encore soumise a la
composition monumentale, ou de cette imitation adroite, souple et inge-
nieuse de la nature, cherchee par les artistes du milieu du X1119 siecle.
Cependant rien, ä notre avis, n'est au-dessus de la sculpture large, claire,
habilement oomposee, et dejä tout empreinte de l'observation de la
flore, qui se voit dans la nef de la cathedrale de Paris. Uechelle de cette
66
ILUÜ y
51'? .1
w [T
'55? J) igi f! g-ffw X
fhffifffff f "mu U "N f;
W m X K W x " 4M
lffwvfiffiiffyzrlf"ffjqg H ' 1' v0
y; W, j ä
f
M . ,f
Wiawävfhzwfffiif?W WWu Wxywääxä; Nfu "T f
N11 IpuxjQ-kWVüxNgy WJJ"EÄ;U;VIXY,;; M ä 1 AHf-WmX m. , 364,21
n wyf X 1M wffäfvf
" f W f. QNX Mffw jf-Wz; d-wfilx" [[15
fa" "J? l,
WW [f X r" M flff W
av
f llf, WMÄÜ? IÜV
"H- W _.II
JLI 171 ffhwwik la ififf
un" f"
1lw11.._
EJZMJWQJ,
sculpture est en parfaite concordance avec celle des profils et de l'archi-
tecture tout entiere. Il semble que l'art ne puisse aller au dela. Mais il
etait de l'essence meme de la sculpture du moyen äge de ne pouvoir se
fixer. Partant de l'observation de la nature, dans la flore aussi bien que
dans la statuaire, il fallait aller en avant, poursuivre le mieux, et, en le
poursuivant, atteindre le reel. Prenant la nature pour point de depart,
de Yinterpretation on arrive toujours par une pente irresistible a l'imi-
tation ; puis, quand liimitation fatigue, on veut faire mieux que le mo-
dele, on Yexagere, on tombe dans l'affectation, dans la maniere et souvent
dans le laid. Disons cependant que cette robuste ecole de Hle-de-Francü
sait se maintenir dans les limites du goüt, et qutelle ne cesse (TÜUG
contenue, sobre et distinguee jusqu'aux dernieres limites de l'art du