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SCULPTURE
11e Yechelle dans Yornementation. f?
De Toulouse a la Provence, du Lyon- f; N A; IKÜÄÄÄ,
nais au Poitou, sur la Loire et en
Normandie, a Vezelay meme, Yorne- [fit li
mentation, souvent tres-remzirqua- 10,1 l I I l,
ble, est bien rarement a Fechelle
du monument. Rarement encore y f: l
a-t-il concordance düächelle entre les l fllllylb;
ornements d'un meme edilice. Ainsi lz-"Iivhziflv
verrons-nous a Saint- Sernin de ML? pli Wüfi"
Toulouse des chapiteaux couverts fldftgtÄ, 4 L
de details d'une delicatesse extreme f],
a cote de chapiteaux dont les masses 5.1)
sont larges. A Vezelay, 0h la sculp- aflliflfwbnllil
ture est si belle, nous signalerons,
aux portes laterales de la nef, des ar- iiipvlliwtrlwilllygi;
chivoltes dontles ornements ecrasent lit; MW
tout ce qui les entoure, des chapi- L
[eaux delicats couronnes par des
tailloirs dont la sculpture est trop
grande. En Provence, ce sont des de- i'1lÄcff'Ä;ffäXljÜ il
tails infinis sur (les moulures dont 1
l'effet est detruit par le voisinage W
d'une lourde frise. L'exemple de mvpffqil
lflw-Lylmqfl l, UIUV Il, 'l
la porte de Saint-Ursin a Bourges 1 llläglrtgggivfiw; fi;
(Hg.b?)donneexactementlüdee de ce ifffjÄ
manque d'observation dans les rap- M I, ilifl
ports d'echelle de Yornementation. il;
Ces defauts considerables sont evites
dans le roman developpe du domaine t; "t:
royal, et "c'est ce qui en fait deja un art il
superieur, car il ne suflit pas qu'un
ornement soit beau, il faut qu'il par- cÜl du
tieipe de l'ensemble et ne paraisse
pas etre un fragment pose au hasard fffiläll Äa-ÜQ"?mllmlllhNI
sur un edilice.
Cependant il se faisait, vers 1160, " f
dans l'art de la sculpture d'ornement
Comme dans la statuaire, une revo- ils l.
lution. Les artistes se preparaient , i
il abandonner entierement ces in- r "'11 J! Wffjjj
Iluences, ces traditions qui jusqu'au hg ,f "i
lors les avaient guides; influences, KUK Vs X {j i,
traditions conservees dans les cloi- l "JMKMM
tres, veritables ecoles d'art. De Parchaisme, la statuaire passe, par une