SCULPTU
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loir; il y a du gallo-romain dans le modele et les dentelures des feuil-
lages, d'un travail un peu lourd et mou.
En commenoant cet article, nous avons dit combien il est perilleux, en
archeologie, de pretendre classer d'une maniere absolue les divers styles
d'une rnome epoque. Les enfantements du travail humain procedent par
transitions, et, s'il est possible de saisir quelques types bien caractärises
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qui indiquent nettement des centres, des eeoles, il existe une quantite
de points intermediaires oi1 se rencontrent et se melent, a diverses doses,
plusieurs influences. Dans l'article CLOCHER, nous avons eu l'occasion
de signaler ces points de contact ou plusieurs ecoles se reunissent et
forment des composes qu'il est difficile de classer d'une maniere absolue.
Il n'en est pas moins tries-important de constater les noyaux, les types,
quitte a reconnaitre quelques-uns des points de jonction ou les melanges
se produisant et qui deroutent souvent l'analyse. Ainsi, a Toulouse, nous
avons une ecole; a Poitiers, nous en voyons une autre; or, sur le par-
cours entre ces deux centres, quantite de monuments possedent des
sculptures qui inclinent tantot vers l'une de ces ecoles, tantot vers l'autre,
ou qui melangent leurs produits de telle facon qu'il est difficile de faire
la part de chacune des deux influences. Cela s'explique. Telle abbaye
d'une province etablissait une fille dans une province voisine. Elle y
envoyait ses architectes, peut-etre quelques artistes, mais elle prenait
aussi les Ouvriers ou artisans de la localite, eleves a une autre ecole que
celle de l'abbaye mere. De la des melanges de styles. Ici un chapiteau