SCULPTURE
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grands yeux, fendus comme ceux des plus belles races venues du nord-
est; les joues plates, le nez bien fait, droit; la bouche petite et bien cou-
päe, 1a levre superieure etant sai11ante;1e front tres-large el: plat, les
arcades sourcilieres charnues et suivant 1e contour du globe de Fusil; la
barbe souple et les moustaches prononcees, les eheveukx abondants et
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s
longs, tous ces traits appartiennent au caractere de physionomie donne
ä la race meroifingienne. Que lion compare ce masque ä celui que donne
la figure 7, et l'on trouvera entre ces deux types la difference qui separe
1e merovingien ou les dernieres peuplades venues du nord-est, du vieux
sang gaulois. Le dernier type, celui figure 8, est evidemment plus beau,
plus noble que l'autre. Il y a dans ces grands yeux si bien ouverts une
hardiesse tenace, dans cette bouche fine quelque chose düngenieux, qui
n'existent pas dans le masque de Ghartres. Ces deux tetes mises en
parallele, on comprend que le type no 8 domine par la hardiesse et la
conscience de sa dignite le type n" 7; mais on comprend aussi que ce
dernier, dans la physionomie duquel perce un certain scepticisme, finira
par redevenir le maitre. Il y a dans les traits du roi, et dans la bouche
notamment, une naivete qui est bien eloignee de l'expression du masque