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vees pour garantir cette rive basse, le long des coteaux de Fourvieres,
contre les inondations de la riviere. l
Toutefois ces travaux, dans les gran-
des villes du moyen age, manquaient
d'ensemble; ils etaient fractionnes,
laissaient des lacunes, des berges
abandonnees. Il fallait, ou la puis- A
sance romaine, ou notre centralisa-
lion administrative moderne, avec
ses moyens d'expropriation, pour
pouvoir ordonner et mener 51 lin tout
un systeme de quais le long des rives
diun fleuve traversant une ville po-
puleuse. Ce n'est que de nos jours, l
en effet, qu'on a pu etablir des lignes l" l":
de quais continues dans des villes
comme Paris, Lyon, Bordeaux, Nan- B
les, llouen, etc., et notre generation i
a vu encore, dans la plupart de ces [x
grandes cites, les maisons, sur bien
des points, baignees par les cours xflifx
d'eau.
c
QUATREFEUlLLE,s.m.Danslelan-
gage des archeologues, c'est le nom
quion donne a un membre d'ar-
rhitecture compose de quatre lobes "
circulaires. La flgurel donne en A un
quatrefeuille parfait, dest-ä-dire com- 1
pose de quatre demi-cercles, dont les
diametres sont les quatre cotes d'un If
carre. Les quatrefeuilles sont parfois "X f__
traces de telle facon que les cercles
ne se rencontrent pas, comme on le X I,
voit en a. Nous signalons aussi des D
ouvertures en quatrefeuille dispo- f
S665 comme le trace B: sur les flancs
(165 tours de la cathedrale de Paris,
parexemple, et principalement dans
(les constructions du commencement Xq"
du Xllle sieclc. On dit aussi quinle- V
feuille pour designer un membre fzmzwcwvf.
compose de cinq lobes (voy. en C).
Pendantlexlvesiecle, le quintcfeuille
est quelquefois trace suivant la figure
D, (fest-a-dire au moyen d'arcs brises; toutefois cette forme est rarement