DICTIONNAIRE 
RAISONNE 
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FRANQAISE 
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AU 
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QUAI, s. m. (quay). Mur de soutenement eleve pour maintenir les bOF- 
ges d'une riviere ou djun port, pour encaisser les cours d'eau, eviter les 
inondations ou les empietements. 
Les ports antiques etaient munis de beaux quais, et, dans toutes les 
villes romaines elevees sur 1e bord des fleuves, des quais reglaient leur 
cours. Nos villes du moyen äge laissent voir souvent encore des traces de 
quais, bien batis, en gros quartiers de pierre. 
Les anciennes murailles romaines de la Cite de Paris servirent long- 
temps de quais, et l'on en retrouve la trace sur beaucoup de points; mais 
on lfeleva (jifassez tard des quais sur les rives de droite et de gauche de 
la Seine et lorsque la ville s'etait deja fort ätendue au nord et au sud. 
u Anciennement n, dit le P. Dubreul 1, u le long du petit bras de la 
a Seine, qui passe par dessous le pont Saint-Michel, et s'estend jusques 
u  la porte de Neslei, il niy avoit point de muraille du ceste des Au- 
fi gustins : ains seulement une saulsaye, a l'ombre de laquelle les habi- 
fi tans de Paris souloient promener et rafraischir en este. Mais pource 
H qu'en hyver le debordement des eaux venoit jusques dans les maisons 
a de 1a dicte rüe, le roy Philippe quatrieme, dit le Bel, commanda aux 
(K prevost et esehevins de Paris de faire (ou plustot continuer le quay ja 
u commence) de grosses murailles en toute diligence avant Fhjfver, par 
u ses lettres patentes donnees in regalz" abbatia beatce illariw, J'uwta Ponti- 
w saram (qui est Maubuisson), le 9 de juin 1312..."  
1 Le Thäätre des anliquiläs de Paris, 
2 L0 quai Conti. 
110 
161251). 
772. 
VllI.