Volltext: [Quai-Synagogue] (T. 8)

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ment parler, de sanctuaire, mais seulement un choeur au milieu duquel 
s'elevait l'autel. La catlzedra, le siege episcopal, ctait posee au fond du 
chmur, derrierc l'autel. Il faut se reporter au temps ou furent eleves ces 
grands monuments, pour appreeiei" les motifs qui avaient fait adopter 
cette disposition qui appartient aux provinces dependant du domaine 
royal. Nous avons indique ces motifs dans notre article CATHEDRALE, et 
nous ne croyons pas necessaire d'insister. Il nous suffira de dire que ces 
grandes eglises etaient si peu pourvues de ce qu'on appelle sanctuaire 
dans les eglises abhatiales, que le choeur etait generalement etabli de 
plain-pied avec le eollateral. 
Cette disposition existait primitivement a N otre-Dame de Paris, dans 
les eathedrales de Senlis, de Meaux, de Chartres, de Sens. Le choeur 
n'etait pas meme separe des bas cotes par des clotures, celles-ci ayant 
eus etablies plus tard, vers le milieu du X1119 siecle, au moment ou ces 
grands monuments perdirent leur double destination civile et religieuse 
pour ne conserver que la derniere. Meme alors le choeur etait clos, mais 
il n'etait pas etabli une separation distincte entre celui-ci et le sanc- 
tuaire, ou plutot l'autel etait place 51 Fextremite orientale du choeur, au 
centre du rond-point. Tout sanctuaire inplique la presence d'une confes- 
sion, d'une crypte contenant un ou plusieurs corps-saints; or, les grandes 
cathedrales, rebatics aux X119 et X1112 siecles, sauf de rares exceptions 1, ne 
possedaient pas de cryptes, partant pas (le sanctuaires. 
SCULPTURE, s. f. Nous comprendrons dans cet article la statuaire et la 
Üfltfpflü? d'ornement. Il serait difficile, en effet, de separer, dans l'archi- 
tecture du moyen age aussi bien que dans celle de Fantiquite, ces deux 
laranches du meme tronc; et si, dans les temps modernes, les sculpteurs 
Statuaires se sont isoles, ont le plus souvent pratique leur art dans l'ate- 
lier, en ne tenant plus compte, ni de Tornementation, ni de l'architec- 
ture, clcst une habitude qui ne date guere que du xvue sieele, nee au 
Sein des Academies. Jadis les sculpteurs statuaires nüätaient que des ima- 
yiäfs. Ce titre ayant paru maigre, ou l'a change. Ces imagiers travail- 
laient pour un monument, dans les chantiers de ce monument, concou- 
Paient directement fi Ymuvre, sous la direction du maitre; mais aussi 
lGurs ouvrages (qu'on veuille bien nous passer l'expression) etaient 
immeubles par destination. L'institution des Acadernies ne pouvait tolerer 
une pareille servitude: les imagier-s, devenus statuaires, ont pretendu 
travailler chez eux- et ifefcoutcr que leur inspiration; ils ont ainsi pu 
faire des chefs-d'oeuvre a leur aise, mais des chefs-düeuvre meubles meu- 
blmzzs, qu'on aehete, qu'on place un peu au hasard, comme on achete 
et lion place dans un appartement un objet precieux. Depuis quelques 
annees cependant, ou a cherche a rendre a la statuaire une destination 
ÜXG, on a tente de revenir aux anciens errements; quelques statuaires 
Bourgcs, Chartres.
	        
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